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Les Rwandais sont dans l’attente de l’évènement avec une forme de soulagement. Accueillir seize équipes est un gros challenge. Cela suppose d’avoir quatre stades avec les équipements adéquats, deux dans la capitale Kigali, le Stade d’Amahoro qui abrite les grandes rencontres du pays et le Stade régional avec sa pelouse en gazon artificiel, ce qui est également le cas des deux arènes de l’intérieur, le Stade Umuganda à Rubavu et le Stade d’Huye dans la province Sud du pays. A Kigali, les billets (les prix s’échelonnent de 60 centimes d’euros à 12 euros pour des places en tribune VVIP) ont été mis en vente dès mercredi à peu près au même moment où les Palancas Negras (Angola) et les Lions de l’Atlas (Maroc) posaient le pied sur le sol rwandais. La première équipe à avoir débarqué dans le pays est le Cameroun, en place depuis plusieurs jours. D’autres ont préféré une escale en Afrique du Sud afin de peaufiner leur préparation en disputant notamment quelques matches d’entraînement.
Une compétition sans des attributs tels que tee-shirts, casquettes, drapeaux et objets souvenirs en tout genre ne serait pas tout à fait complète. Les vendeurs sont là et ont commencé leur commerce. Une agitation qui n’a d’égale que celle qui s’est saisie du Stade Amahoro où l’heure est aux répétitions: répétition de la cérémonie d’ouverture d’une durée de trente minutes, verification de toutes les installations, tribune de presse notamment, mise en place des volontaires. Cette débauche d’énergie se fait dans le sourire et la gentillesse. On n’a pas le droit à l’erreur et on le sait. La bonne volonté est la règle. Seul souci la pluie et les orages, invités indésirables de “Rwanda 2016”.