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Devant une valeureuse équipe basque, le Real a misé sur les coups de pieds arrêtés lors de cette 13e journée: tête de Gareth Bale après un corner en deux temps (43e) et penalty généreux transformé par Cristiano Ronaldo (82e). Ce succès devrait faire du bien aux Madrilènes, contraints de réagir après l'humiliation vécue lors du clasico la semaine dernière (4-0).
Au classement, le Barça (1er, 33 pts) conserve la tête devant l'Atletico Madrid (2e, 29 pts) et le Real (3e, 27 pts), qui se maintient sur le podium. De son côté, Valence (9e, 19 pts) s'en éloigne après s'être incliné 1-0 à Séville (10e, 18 pts), un nouveau revers qui a poussé l'entraîneur portugais Nuno Espirito Santo vers la sortie.
Cela va mieux en revanche pour Rafael Benitez, technicien du Real Madrid: "Tous les joueurs ont fait un match sensationnel, a commenté l'Espagnol, confirmé dans ses fonctions en début de semaine. Il était important d'obtenir ces trois points et de le faire avec un esprit de sacrifice."
Symbole de ce rebond, Bale a retrouvé son efficacité offensive alors que son dernier but madrilène remontait à un doublé fin août contre le Betis Séville (5-0). Sur un corner joué en deux temps, Luka Modric a expédié un centre que le Gallois a catapulté au fond d'une tête au premier poteau (43e).
Le Real Madrid a néanmoins été beaucoup gêné par le jeu intense et sans complexe d'Eibar dans le traquenard du petit stade municipal d'Ipurua (6.300 places). Le gardien madrilène Keylor Navas a été contraint de s'interposer à plusieurs reprises (13e, 19e, 62e). Il n'a certes pas été aidé par une défense très expérimentale en raison des absences sur blessures de Sergio Ramos, Raphaël Varane et Marcelo.
Et il a fallu un plongeon de Lucas Vazquez dans la surface pour que l'arbitre siffle un penalty très sévère. Ronaldo l'a transformé (82e), soit son 9e but dans cette Liga, loin derrière le Barcelonais Neymar (14 buts), actuel "pichichi". Jusqu'au bout, Eibar a poussé, et jusqu'au bout, le Real a tremblé, même si Benzema, auteur d'une bonne entrée en jeu à la 85e minute, a bien falli inscrire un troisième but d'une belle frappe enroulée qui a frôlé le poteau (90e+2). A 2-0, la"Maison blanche" s'est remise dans le droit chemin, sans encaisser de but.
Tout l'inverse de Valence, qui a vécu une soirée compliquée à Séville, finissant à neuf après les exclusions de Joao Cancelo (35e) et Javi Fuego (78e), à chaque fois pour deux cartons jaunes. Un but de Sergio Escudero (50e) a suffi aux Sévillans pour s'imposer.
"Je suis très reconnaissant, cela a été un honneur d'être l'entraîneur de Valence. Demain (lundi), il y aura une réunion pour éclaircir l'avenir", a fait savoir Nuno Espirito Santo en conférence de presse, suggérant qu'il démissionnait.