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Tout sourit au Real
Si l'on reconnaît aussi les vainqueurs potentiels d'une compétition à la "chance" qu'ils ont, les Madrilènes postulent incontestablement à cette Ligue des champions. Mardi, un Real empêché de tourner en rond et finalement même mené au score a été relancé par l'exclusion très sévère de l'ailier mancunien Nani pour une faute involontaire sur Arbeloa (56). Et même José Mourinho devait avouer après le match: "A mon avis, la meilleure équipe a perdu ce soir".
Mais tout en se montrant inférieurs dans le jeu à leur adversaire, les Madrilènes ont tout de même fait preuve de grandes vertus, comme la volonté de rester dans le match à 1-0 après le but contre son camp de Sergio Ramos (48) et l'efficacité démontrée dans le quart d'heure suivant le carton rouge de Nani. A l'image de leur saison commencée de manière très décevante et relancée par une folle semaine de succès contre le Barça (en Coupe du Roi et en Liga), les hommes de "Mou" ont su forcer leur destin.
L'apparition de Modric
Le milieu offensif croate avait déjà réalisé un excellent clasico en championnat à Bernabeu, samedi dernier (victoire des Blancs 2-1). Il a remis ça contre MU en signant une entrée en jeu de haute volée à la 59e. "Notre mérite a été de très bien jouer durant dix minutes grâce aux changements apportés avec les entrées de Modric et Kaka", analysait Mourinho après le match.
Effectivement: en égalisant d'une superbe frappe du droit aux 20 mètres, l'ancien meneur de Tottenham arrivé cet été à Madrid a indiqué aux siens la voie à suivre. Sauvé par Özil en phase de poules contre Dortmund (2-2), relancé par Modric mardi, le Real a de la ressource.
Diego Lopez, plus qu'une doublure
Une autre certitude qui s'est dégagée de ce 8e de finale retour est que le Real a vu juste en faisant venir Diego Lopez du FC Séville au mercato d'hiver comme remplaçant d'urgence d'un Casillas blessé. Sous les yeux de "San Iker", le gardien filiforme (1,96 m), formé lui aussi au Real, a été l'un des hommes du match. Ses parades auront eu raison d'un Manchester qui, même à dix, n'avait pas encore abdiqué.