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Outre Hamdi, cinq autres noms se trouvent cités, à savoir El Khalfaoui, Tramboulti, Ibrahimi, Semlali et même Hasbane qui serait candidat à sa propre succession, alors qu’il avait affirmé qu’il jetterait l’éponge lors de la prochaine assemblée.
Selon notre source, au fait mieux que quiconque de tout ce qui se trame dans la maison des Verts, «même le dossier de candidature d’Ali Hamdi a été déposé hors délai. Car d’après les statuts du club, revus par l’ex-président Mohamed Boudrika, tout prétendant à la présidence du Raja est appelé à déposer son dossier 20 jours avant la tenue de l’assemblée générale».
Quoi qu’il en soit, la candidature d’Ali Hamdi a été bel et bien reçue par la direction du club, devenant ainsi et pour le moment l’unique candidat à la présidence du Raja. Sachant qu’après avoir déposé sa candidature, Ali Hamdi a fait savoir qu’il n’a pu consulter le rapport financier au titre de la saison sportive 2016-2017 comme le stipule le règlement. Toutefois, cela ne l’a pas empêché de décliner un programme vaste faute de chiffres et de données sur lesquelles il devrait fonder une vision et établir une stratégie susceptibles de sortir le Raja de cette grave crise qui n’a fait que trop durer sans pour autant affecter, fort heureusement, les résultats sportifs du club.
Toujours d’après notre source, et cela ne peut que conforter en quelque sorte Ali Hamdi, «les finances du Raja ne peuvent être aussi catastrophiques que celles léguées par Mohamed Boudrika et le prétendant à la présidence pourrait bien se faire une idée sur les fonds du club en consultant le rapport financier de l’exercice 2015-2016».
A signaler que tout laisse croire que l’on s’acheminerait vers l’instauration d’une commission de restructuration et de suivi qui prendrait les choses en main durant les trois prochains mois dans l’attente d’une candidature valable, autrement dit dans les normes. C’est en fait la proposition défendue par un ex-président et qui aurait fait l’unanimité auprès d’autres anciens présidents tout aussi notoires. C’est du moins ce que confirme à Libé une source digne de foi sous couvert d’anonymat.
Une assemblée des plus chaudes est prévue le 8 de ce mois et toute la famille rajaouie aspire à ce que cette page de marasme soit tournée pour de bon. Puisqu’il y va de l’intérêt de ce club qui s’est défendu comme il pouvait lors de la phase aller du championnat, cependant, il ne faut pas pousser le bouchon trop loin. La patience des joueurs et de l’ensemble des salariés du Raja a des limites.
Mohamed Bouarab