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Pourtant, tout avait bien commencé pour les Mellalis. Structuré dans un 5-4-1 en phase défensive, qui se muait en 3-4-3 offensivement, le onze du RBM arrivait à contenir tant bien que mal les attaques incessantes, principalement via les ailes, de son adversaire. Enfin, jusqu’à la 19’. Après une longue séquence de possession, la ligne du milieu de terrain trop haute, à l’instar du piston droit, a eu du mal à gérer la transition attaque-défense tout comme à contenir la vitesse de Rahimi. A tel point que pour arrêter le rush de l’ailier du Raja, A. Guiro a commis l’irréparable en le poussant dans le dos, en pleine surface de réparation. Le contact était certes léger mais répréhensible. D’ailleurs l’arbitre de la rencontre n’a pas hésité au moment de désigner le point du penalty. Stupidement concédé, il a été transformé sans trembler par un maître en la matière, Mohcine Metouali.
On aurait pu croire qu’à partir de ce moment, le Raja de Béni Mellal allait se révolter, et peut-être même revenir au score. Mais c’était sans compter sur la frilosité de son entraîneur qui a décidé de maintenir son schéma de jeu ultra-défensif alors qu’il y avait clairement la possibilité d’enquiquiner une équipe du RCA dont l’équilibre défensif fut au bas mot précaire pour ne pas dire inexistant. A côté, on ne peut évidemment pas faire semblant de ne pas avoir vu les nombreuses opportunités qui se sont offertes à Z. Grirrane et A. Tamizou sur l’aile droite, mais elles ont toutes été annihilées par un manque de justesse technique dans la dernière passe ou le centre, provoquant le gourou et la frustration du seul attaquant de pointe, l’Ivoirien B. Gonazo qui n’a quasiment eu aucune occasion à se mettre sous la dent.
A la 76’, le Raja de Casablanca a doublé la mise grâce à une superbe détente synonyme du premier but de Ben Malongo, l’ex-attaquant du TP Mazembe, censé être le remplaçant de Iajour cette année. Entre-temps, le Raja de Béni Mellal n’a pas fait grand-chose pour changer sa destinée. Mais une chose est sûre, s’ils maintiennent le même engagement et la même débauche d’énergie tout en gommant quelques lacunes défensives (4 buts encaissés en deux matchs), les protégés de Fallah auront une chance de se maintenir et sortir de la zone rouge qu’ils squattent avec une vieille connaissance, le Youssoufia de Berrechid. Patrice Carteron et ses joueurs se rapprochent, quant à eux, provisoirement du podium (5ème).