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Après une mi-temps, toute d’observation, légèrement dominée par les locaux mais sans plus, on s’est dit qu’il ne pouvait rien arriver aux nôtres qui sans forcer, ont su maîtriser leur vis-à-vis. Mais voilà, le petit péché rajaoui, c’est la balle arrêtée. Rien d’étonnant alors quand sur un corner concédé miraculeusement par le gardien Khalid Laskry au bout de l’heure, l’ex-sociétaire du MAT, le Sénégalais Mourtada Fall étrangement seul, d’un heading imparable battait celui qui venait justement de sauver sa cage. Cela semblait quelque peu injuste. Mais Fakher comme souvent, d’un coaching gagnant, a su remettre sur orbite ses poulains et du coup damer les pions à Romao, l’ex-coach des Verts en arrosant l’arroseur. Au jeu du «on n’est mieux trahi que par les siens », il fit entrer Majeddine Jilali qui connaît bien la maison Al Arabi pour l’avoir fréquentée et l’intenable Mohcine Yajour.
Ces derniers eurent pour effet de stimuler la prestation de l’ensemble vert, amorphe et quelque peu endormi jusque-là, par un adversaire pas aussi redoutable que ça. L’égalisation survint d’ailleurs sur une action individuelle de Yajour (dribble petit pont dans la surface de réparation) suivie d’une passe pour Abdelilah Hafidi qui ne se fit pas prier pour décrocher un tir à ras de terre, qui fit mouche, le gardien aidant la balle à mourir dans son petit filet gauche.
Ce nul ramené du Koweït devant Al Arabi laisse présager de bonnes choses pour une éventuelle finale qui devrait se disputer les 24 avril et 14 mai prochains. L’autre demi-finale jouée un peu plus tôt à Alger entre l’USM local et l’Ismaily d’Egypte s’étant soldée sur un nul vierge, la finale n’en devient que plus indécise et les jeux ne sont pas toujours faits au-delà du fait qu’Algériens et Marocains, en la matière, sont les plus titrés du carré d’as.