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Ce fut une rencontre d’un niveau moyen où la pression pesait de tout son poids sur les épaules des joueurs des deux formations. Les occasions de but étaient rares et l’essentiel du jeu avait eu lieu en milieu de terrain. Et il a fallu attendre la 78ème minute pour que les locaux, réduits à dix, trouvent la faille grâce à une réalisation de Laâbidi.
Une précieuse victoire des Soussis, auteurs jusqu’ici d’un probant parcours sous la conduite de Mustapha Madih. Comme précité, ils sont leaders avec un total de 20 points, au moment où les Rajaouis ne bougent pas d’un cran et restent sixièmes avec 16 unités au compteur.
Une défaite, la seconde d’affilée et la troisième depuis l’entame de la saison, qui n’est pas faite pour arranger les choses chez les Verts, sans coach après le limogeage de M’Hamed Fakher et le désistement du Tunisien Nabil Maâloul qui n’a pu résilier son contrat en tant que consultant avec la chaîne qatarie d’Al Jazeera Sport.
Voilà donc la situation où se trouve le Raja à moins d’une semaine du coup d’envoi du Mondial FIFA des clubs auquel il participe, faut-il le rappeler, en tant que champion du pays hôte de l’édition 2013.
Car les autres clubs engagés le sont grâce à leur consécration au niveau de leurs confédérations respectives. Sacrée différence entre une participation cadeau et une autre crânement disputée.
Pour le moment, ni le site officiel du Raja, ni le porte-parole du club ne se sont exprimés, laissant place à la rumeur quant au nouveau successeur de M’Hamed Fakher. Et vas-y donc pour les noms susceptibles de diriger le Raja et il y a un petit peu de tout, allant du probable au cocasse. Si Nabil Maâloul est hors liste, il y a un autre Tunisien dont on parle, Fawzi Benzarti, en plus de l’Egyptien Hassan Chehata, du Portugais José Romao, des Français Philippe Troussier et Pierre Lechantre, ou encore le Marocain Fathi Jamal.
En attendant, c’est Hilal Tair qui assure l’intérim et fort probablement, faute de temps, c’est lui qui coachera l’équipe lors de cette Coupe du monde et l’on parle d’une présence à ses côtés de Hassan Hormatallah, l’actuel directeur général du club.
Pourvu que ce grand n’importe quoi orchestré par le bureau dirigeant des Verts ne débouche pas sur un grand ratage au Mondial dont le coup d’envoi sera donné mercredi prochain. Et c’est d’ailleurs le Raja qui ouvrira le bal en croisant le fer, lors du match barrage, avec l’équipe néo-zélandaise de FC. Auckland City, un habitué du tournoi dont la meilleure performance reste une cinquième place en 2009 aux Emirats Arabes Unis.
A rappeler en dernier lieu qu’outre le Raja de Casablanca et FC Auckland City, ce Mondial, dont les débats sont prévus entre le 11 et le 21 courant dans les stades d’Agadir et de Marrakech verra aussi la participation des clubs allemand du Bayern Munich, brésilien d’Atletico Mineiro, mexicain de Monterrey, égyptien d’Al Ahly et Chinois de Guangzhou Evergrande.