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Pourtant, tout avait bien commencé pour les deux larrons surtout pour le Raja. En effet, sur un corner d’entrée de match et grâce à un heading gagnant d’un membre de sa légion africaine, l’Ivoirien Kouko Djédjé Hilaire Guehi, le RCA prenait les devants de cette ouverture du score. Les Verts ne pouvaient rêver meilleur scénario. Mais c’était sans compter sur M’hamed Fakhir, une fois de plus l’esprit à l’extrême prudence, qui le restant de la rencontre verrouilla sa stratégie de jeu du départ qui pourtant s’était annoncée tout à fait payante et ce, au détriment du spectacle. Les «Calamentis» prirent alors leur responsabilité et dominèrent pratiquement toute la partie ne laissant que quelques rares et peu dangereuses occasions à un adversaire très peu en verve. Ce qui devait arriver arriva, en toute fin de partie, Mehdi Baltam égalisait d’un joli retourné conséquent aussi à un corner. Entre temps, le Raja perdit son gardien El Had, blessé (fracture au coude) après une intervention kamikaze qui sauva son équipe et fut remplacé par Askry. Les Verts ont bénéficié au cours de ce match des largesses arbitrales et notamment un penalty flagrant non sifflé causé par El Had décidément héros malheureux de cette rencontre. A Khouribga, sans gêne et sans reproche, c’était le «copier-coller» en la matière arbitrale de ce qui se faisait dans l’Oriental au bénéfice bien sûr des gens d’en haut, le RCA et l’ASFAR. D’ailleurs, les dauphins de ce bon vieux championnat n’ont pas eu à en faire fine bouche, surtout quand Hicham Fatihi, simulateur comme pas deux, piégea et Zakaria Amzil et le referee en fin de mi-temps au bonheur de Mustapha Allaoui qui ne se fit pas prier pour transformer la sentence extrême. On avait cru que c’en était fini pour les Phosphatiers à la suite de ce coup de massue, mais que nenni ! L’OCK domina de tout son soul l’ensemble militaire, lors de cette seconde partie réussissant à revenir au score dix minutes après le retour des vestiaires par Said Grada. Les Phosphatiers auraient même pu prendre les trois points sans ce semblant de niaiserie qui habitaient ses attaquants d’autant plus qu’on sentait l’ASFAR à bout de force. L’effectif militaire moins étoffé que celui des Verts souffre en cette fin de parcours de la compétition nationale. Il paraît émoussé voire épuisé par sa saison exténuante. L’ASFAR risque fort au regard de cela, de n’avoir aucun des deux lièvres derrière lesquels elle court, championnat et Coupe de la CAF.