Les yeux des fans du Raja, mais aussi de tous les autres seront rivés, cette après-midi à partir de 17 heures GMT, sur le petit écran avec l’espoir de voir les Verts négocier au mieux ce match aller de la demi-finale de ce championnat réunissant les champions arabes. L’adversaire du jour est loin d’être inconnu au bataillon, puisque c’est d’El Arabi koweïti qu’il s’agit. Une équipe qui a toujours su forcer le respect en championnat national et qui a même réussi quelques percées au niveau régional. Mais s’il a un point fort à faire valoir dans cette double confrontation contre le représentant du football marocain, c’est bien son entraîneur. Il n’y a pas longtemps, le Portugais José Romao présidait aux destinées techniques du Raja. Il serait censé de ce fait saisir ses forces et ses faiblesses. Il reste que le même Romao est loin de faire l’unanimité dans l’entourage du club koweïtien. Certains sont allés jusqu’à demander son limogeage avant même le match de ce soir. Toutefois, Romao ou pas, il y aurait lieu de penser que le Raja, au vu de sa force et de ses atouts actuels, ne peut évoquer de prétexte pour ne pas aller jusqu’au bout de cette (petite) aventure arabe. Son coach, Fakher aurait de loin aimé vaquer à d’autres occupations et préoccupations que cette coupe qui, répétait-il à satiété, use les forces de ses joueurs et nuit à leur concentration. Mais maintenant qu’il y est, il ne peut y avoir d’autres objectifs que la victoire finale, surtout qu’il y a une récompense sonnante et trébuchante. Et Dieu sait à quel point la trésorerie du Raja en a besoin.
Et quand on dispose d’un effectif garni de crampons confirmés, tous les rêves sont permis. Les Hafidi, Metouali, Salhi, Iajour, Bourezouk, Majidine, Oulhaj, Kerrouci, Koukou… et tous les autres feraient le bonheur de n’importe quelle équipe et de tout entraîneur. Il faut juste qu’ils entament leur sujet avec le plus de sérénité et de sérieux et ne pas se laisser aller comme ils ont trop tendance à le faire à ces fioritures faites pour amuser la galerie.