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Pourtant, on aurait difficilement parié sur un tel épilogue, au sortir d’une première période dominée par les Mellalis, et ce même si c’est le Youssoufia qui a tiré la première banderille. Ce dernier, mû par l‘entame de match fébrile et timorée des locaux, constamment gênés par le pressing orienté sur les côtés de Berrechid, coupant par la même occasion la relation milieu-attaquant, a mal négocié par son avant-centre, une situation de un contre un face au gardien, conséquence d’une perte de balle plein axe de la sentinelle du Raja de Béni Mellal.
Une piqûre de rappel qui a eu le don de réveiller les hommes de Reda Hakam. Soudainement, ils se sont montrés dans un meilleur jour, et ont remis le pied sur le ballon, grâce à une agressivité décuplée et une concentration retrouvée. Surtout, ils se sont attelés enfin à utiliser la position haute de leur latéral droit. Résultat, penalty et ouverture du score, peu avant le quart d’heure de jeu.
Jusque-là, noyé dans un concert d’approximations, le onze du CAYB a raté tout ce qu’il a tenté, on se demandait même comment pouvait-il être premier. Mais c’était sans compter sur son début de seconde mi-temps tonitruant. Dès le premier ballon, on sentait bien que les poulains de Said Sadiki avaient refoulé la pelouse avec un tout autre état d’esprit. Pour preuve, l’égalisation sur une contre-attaque suite à une récupération dans les quarante mètres adverses.
L’action a révélé en creux le manque de couverture des milieux de terrain et les lacunes défensives qui ont valu au Raja de Béni Mellal d’encaisser au moins un but lors de sept de ses neuf derniers matchs.
La fin du second acte a été du même acabit que le premier. Une domination outrageante mais stérile des Mellalis, auxquels le Youssoufia a volontiers cédé le ballon, dans une quête d’espace et d’un contre assassin.
Ainsi, et malgré quelques belles opportunités vendangées dans le dernier quart d’heure, le Raja de Béni Mellal confirme qu’il a décidément du mal à conclure. Alors qu’il semblait filer vers la première division, plein de confiance, le club champion de D1 en 1974, se retrouve aujourd’hui, à deux journées de la fin, dans la position du chasseur, à un petit point du Mouloudia d’Oujda et à deux unités de son adversaire du jour.