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Le Prix consacre le parcours littéraire engagé de l’écrivaine, riche d’une quarantaine d’années et d’une dizaine d’œuvres ayant pour thématique centrale la cause et l’individu palestiniens.
Parmi ses œuvres les plus traduites, “Al Sabbar” (Chronique du figuier barbare, 1978), “Moudakirat Imra’a ghair waqi’iya” (Journal d’une femme irréaliste, 1986), “Bab Essaha” (L’impasse de Bab Essaha, 1990), “Rabi’e har” (Un printemps très chaud, 2004) et “Hobi Al Awal” (Mon premier amour, 2010).
C’est le romancier et chercheur algérien Waciny Laredj qui a présidé le jury de cette édition, composé de l’écrivain marocain Ahmed Madini, du romancier égyptien Abdo Gobair, de l’écrivain koweïtien Ismail Fahad et du secrétaire général de la Fondation du Forum d’Assilah, Mohamed Benaïssa.
Dans une allocution de circonstance, Waciny Laredj a indiqué que l’octroi du Prix de cette édition à Sahar Khalifeh trouve sa justification dans l’engagement littéraire de l’écrivaine, qui a dédié sa plume et son talent à la cause palestinienne et traité, au passage, des grandes questions de l’heure.
La lauréate du 5ème Prix Mohamed Zefzaf a également le mérite d’avoir “consacré la liberté d’expression et de créativité comme valeur littéraire cardinale et défendu les nobles valeurs de l’humanité dans ses écrits caractérisés par une vitalité inépuisable qui font que chacun de ses romans se distingue des autres”, a-t-il mis en avant.
D’autres témoignages ont mis en lumière les traits saillants de l’expérience narrative pionnière de Sahar Khalifeh, telle que vue par ses confrères Ahmed Madini et Latifa Labssir du Maroc, la critique littéraire jordanienne Razan Ibrahim Mahmoud, et Mourad Soudani, président de l’Union des écrivains palestiniens.