-
Driss Lachguar : L’USFP s’engage à s’opposer à toute loi sur le droit de la grève visant à compromettre les acquis sociaux
-
Nous en sommes à l’entame de la dernière étape avant d’en finir avec le dossier du Sahara pour nous consacrer entièrement au grand projet de développement
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
Driss Lachguar préside la réunion du Conseil national de la Chabiba
-
L’USFP exprime sa grande fierté de la teneur du Discours Royal prononcé à l’occasion du 49ème anniversaire de la glorieuse Marche Verte
Après avoir précisé qu'il assumait, avec la direction actuelle, la responsabilité de la situation, il a précisé qu'il n’imputera pas les problèmes du parti à qui que ce soit.
"La direction actuelle a hérité d’un parti qui était épuisé vu que lorsque Feu Hassan II avait annoncé l’imminence de la crise cardiaque qui allait frapper le Maroc, le parti a choisi l'intérêt de la nation au sien propre", a-t-il précisé en rappelant que "la gestion des affaires gouvernementales avait épuisé l'Union socialiste des forces populaires et affecté la force de son organisation ».
Il a également souligné que « les conflits intérieurs relatifs aux questions liées à la ministrabilité, à la représentation parlementaire et autres sont des facteurs qui ont épuisé le parti, déclarant qu'il « assume sa responsabilité en tant que Premier secrétaire dans ce qui s'est passé».
A ce propos, il a souligné qu'il ne pouvait qu’assumer sa responsabilité " parce que tout le monde est responsable de décisions qui n'étaient nullement individuelles mais prises au sein des structures organisationnelles du parti, et qui concernaient la participation du parti aux gouvernements ou le retour à l'opposition ", considérant la réconciliation qu'il a lancée comme une sorte de révision qui avait une dimension historique et qui a honoré, pour la première fois, les dirigeants historiques du mouvement ittihadi.
Concernant l'absence d'une plateforme pour cette réconciliation, Driss Lachguar a indiqué que ceux qui ont poussé vers cette orientation n'avaient rien à voir avec l’action du parti, parce que les plateformes sont conçues lors des congrès et non pas à l’occasion d’initiatives de ce genre, considérant que « la direction actuelle a boosté le rendement du parti qui constitue aujourd'hui un acteur clé de la scène politique».
Il a également souligné que les dirigeants historiques ont exprimé leur soutien à cette réconciliation, car aucun des symboles du parti n'avait contredit les déclarations faites par la direction actuelle après les réunions qu’elle a tenues avec eux, soulignant que la réconciliation a induit le retour de militants qui étaient en désaccord avec le parti depuis les années 70 et 80, et que les anciens Premiers secrétaires ont annoncé leur soutien à cette réconciliation".
Au sujet des appels à la tenue d’un congrès extraordinaire en 2020, Driss Lachguar a souligné que cela le rendait encore plus responsable. Il a rejeté, par la même occasion, sa propre démission suite à la demande émanant de l'ancienne membre du Bureau politique Hasna Abouzeid au motif que toute critique de l'USFP impose d’en être membre, ce qui n’est nullement le cas de l’intéressée.
"Pour critiquer l'USFP ou en parler, vous devez en être membre, parce qu'aucun membre n'a le droit d'offenser le parti et y rester", a déclaré le Premier secrétaire, ajoutant que Hasna Abouzeid qui "a gelé son adhésion et porté atteinte au parti vit une sorte de schizophrénie, et le parti n'a plus le temps de supporter de telles balivernes".
Le Premier secrétaire de l'Union socialiste des forces populaires a, par ailleurs, reconnu le déclin du rôle joué par les partis politiques dans la société marocaine, citant le fait qu'il existe des raisons subjectives et objectives à ce déclin, y compris celles liées à la logique des compétences qui ne peut, en aucun cas, être en opposition avec les partis et favorable aux technocrates.