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De fait, c’est désormais une pratique à laquelle Alger recourt chaque fois que ses diplomates subissent un échec face au Maroc. Or, ces dernières semaines, elle a subi plusieurs déboires. La reconnaissance par les USA de la crédibilité et du réalisme de la proposition d’autonomie dans nos provinces sahariennes, l’élection du Maroc au sein des instances onusiennes de défense des droits de l’Homme et l’approbation par le Parlement européen de l’accord de pêche liant l’UE au Royaume, ont mis les nerfs du DRS algérien à bout.
Ce service de renseignements n’a donc lésiné sur aucun moyen, ni écarté une pratique, aussi vulgaire soit-elle, pour remettre nos provinces sahariennes sous les projecteurs de l’actualité. Pour donner de la crédibilité à ses assertions concernant de pseudo-violations des droits de l’Homme dans ces provinces, il a fait débarquer à grands frais des manifestants espagnols, concomitamment à l’organisation de sit-in où la provocation et le recours à la violence contre les forces de l’ordre sont le seul mot d’ordre.Le cas des manifestations de Ghardaya survenues en marge de la célébration de la Journée internationale des droits de l’Homme où les affrontements entre les forces de l’ordre et les manifestants ont fait des dizaines de blessés, en atteste grandement.
S’agissant des Espagnols « importés » par le DRS algérien, leur nombre s’élève à une dizaine, venus, selon leurs propres déclarations à l’aéroport de Laâyoune, pour faire du tourisme. Ce que leur comportement a démenti allégrement puisqu’ils y ont semé la pagaille, troublé l’ordre public et se sont comportés de la façon la plus vulgaire que les Sahraouis aient jamais vue, bafouant ainsi les us et coutumes sahraouis en se dénudant sur la voie publique qu’ils ont occupée, sans autorisation.
Parallèlement, et afin d’éviter les incontournables effets de ses échecs diplomatiques, le Polisario a renforcé, quant à lui, la terreur qu’il fait régner dans les camps de Tindouf et sa propension irrépressible à violer les droits élémentaires de tout individu soupçonné de soutenir peu ou prou la proposition marocaine d’autonomie.
Selon une source informée à Tindouf, la déclaration de la Maison Blanche en faveur de celle-ci a jeté l’effroi dans les rangs du Polisario, et parmi les dirigeants algériens. Ce qui s’est traduit par des restrictions sans précédent contre les opposants du Polisario à Tindouf. Les contrôles opérés par les milices du Polisario sont devenus plus sévères et l’interdiction de se déplacer entre les camps a été étendue.
Les ordres donnés par les hauts gradés du DRS, les redoutables services secrets algériens, sont formels. Seuls les membres de la direction du Polisario et les partisans du séparatisme sont autorisés à se déplacer librement en dehors des campements.
Ce tour de vis supplémentaire a rendu la vie des Sahraouis encore plus pénible qu’auparavant, selon la même source qui justifie cette situation par le sentiment de désarroi dans lequel se trouvent le chef du Polisario et les autres membres de la direction du Front.