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Selon les mêmes sources, ces mesures sont de nature à créer des tensions dans la zone au moment où le Conseil de sécurité s’apprête à adopter une nouvelle résolution sur la question du Sahara.
Selon des médias mauritaniens, le Polisario aurait érigé des obstacles sur la voie reliant les points frontaliers maroco- mauritaniens où ses milices ont établi un dispositif destiné à contrôler la circulation entre Bir Guendouz et le PK 55 situé en Mauritanie.
Les médias qui ont rapporté cette information ont indiqué que ce check-point ne permet pas le passage de plus d’un véhicule à la fois.
Plusieurs observateurs estiment que ces actes n’ont qu’un seul objectif, à savoir provoquer une réaction de la part du Maroc, le dessein étant de faire pression sur le Conseil de sécurité. Selon ces mêmes observateurs, il s’agit d’un désarroi manifeste suite au rapport du secrétaire général de l’ONU et à la sommation explicite qu’il a adressée au Polisario lui intimant l’ordre de se retirer immédiatement et sans conditions de la zone.
Pour l’ONU, la situation est claire à ce propos : la démilitarisation de cette zone vise à préserver la paix et la sécurité dont est chargée la composante militaire de la MINURSO qui se trouve menacée, aujourd’hui, par les agissements des séparatistes à la solde d’Alger.
Rappelons que dans son dernier rapport, Guterres avait insisté sur le fait que cette situation menaçait le maintien du cessez-le-feu ainsi que la paix et la stabilité de la région.