-
Les bidasses d'Alger accouchent d'une ânerie de trop: Le visa pour tout Marocain désireux de se gargariser de "l'Eldorado" algérien
-
Partenariat Maroc-ONUCT. Un engagement continu pour la sécurité et la stabilité en Afrique
-
Le PM palestinien salue les efforts soutenus de Sa Majesté le Roi en faveur de la cause palestinienne
-
Mise en avant à New York de la vision de SM le Roi pour le développement de la coopération Sud-Sud
-
Le CSEFRS publie son rapport annuel au titre de l'année 2023
Dans une déclaration diffusée sur les antennes de la radio du Polisario, le prétendu ancien ministre de la Défense du Polisario, l’ancien sous-officier algérien Mohamed Lamine Bouhali, a indiqué que les miliciens veilleront à l’application de l’accord de cessez-le-feu avec le Maroc au niveau de ce point frontalier. Bouhali, la voix de son maître algérien, a souligné que cette décision vient en réponse à ce qu’il a qualifié de provocations marocaines.
Ces mouvements de la milice du Polisario décidés par les parrains algériens, ont en réalité un seul objectif qui consiste à nuire aux opérations d’assainissement de la zone, en plus du fait qu’ils visent à attirer l’attention de l’ONU qui a déjà déclaré ne pas avoir constaté de mouvements de troupes marocaines au niveau de ce point.
Dans ce même ordre d’idées, le prétendu ministre de la Défense du Polisario a convoqué, jeudi 24 août courant, les membres de la direction de la MINURSO dans leur composante civile et militaire. Le but de cette convocation était de leur faire part, une nouvelle fois, de la dénonciation par le Polisario de ce qu’il a appelé “la persistance marocaine dans la violation du cessez-le-feu dans la région de Guerguarat”.
Lors de la rencontre à laquelle assistaient les représentants de Madame Bouldok, venus de Laâyoune et le chef d’antenne de la MINURSO à Tindouf et qui s’est déroulée en présence de Brahim Mohamed Mahmoud dit Greigao, responsable des renseignements du Polisario, le prétendu ministre a demandé à la MINURSO d’assumer ses responsabilités devant la détérioration de la situation. Il a demandé à la mission onusienne qu’il rend responsable de tout ce qui pourrait advenir de la situation y compris le retour aux armes, de prendre des mesures pour l’arrêt immédiat des travaux d’asphaltage en cours effectués par le Maroc dans la zone tampon et le retrait des engins.
Dans un premier temps, le chef des renseignements du Polisario avait, pour sa part, convoqué le représentant de la MINURSO à Tindouf pour lui faire part, au nom de son chef, du même mécontentement, des mêmes injonctions et des mêmes menaces.
Si le Polisario fait des mains et des pieds pour empêcher le déroulement de l’opération de ratissage à Guerguarat, c’est d’abord parce que cette zone a toujours été depuis son ouverture utilisée par les trafiquants à la solde du Polisario pour faire passer drogue, cigarettes, armes et autres denrées alimentaires détournées des aides humanitaires. La zone a aussi été utilisée par ces trafiquants pour faire passer des véhicules volés et destinés aux organisations terroristes du grand Sahara et du Sahel actives dans cette zone échappant à tout contrôle. Mais le fait que l’opération se soit déroulée sous le regard bienveillant des autorités mauritaniennes que le Polisario pensait acquises à sa cause, est une raison bien plus importante de son mécontentement.
Par ailleurs et selon le site Saharanews qui cite des informations rapportées par un média marocain, l’opération de Kandahar n’aurait pas été déclenchée fortuitement. Elle serait due suite à des informations reçues par les services de sécurité faisant état de l’imminence du passage par ce point frontalier d’un important stock d’armes et de munitions destiné aux soi-disant séparatistes de l’intérieur qui auraient reçu une formation et des instructions lors de ce que l’Algérie appelle “Université d’été du Polisario à Boumerdès” en vue de déclencher des opérations de sabotage dans les différentes villes du sud du Royaume.
Les armes, indique le portail, devaient être livrées par un groupe de trafiquants d’armes en provenance de la zone sahélo-saharienne sous le contrôle des différentes organisations terroristes.