Hakim Ziyech, en s’entremêlant les lacets au moment de conclure lors de l’aubaine offerte (penalty), a fait perdre trois points d’un succès qui, au vu de la prestation fournie par les Marocains, aurait été somme toute logique. Résultat de la course, voilà nos Nationaux qui se compliquent l’existence dans leur course effrénée à la seule place qualificative en Russie. Il y a eu, comme qui dirait, une petite rébellion dans ce groupe en ce mardi, celle en catimini des mal classés que les favoris n’ont pas pu voir venir.
Les Aigles du Mali, après leur déconfiture (6-0) vendredi à Rabat, sans trop y croire ont réussi certes, bec et griffes, à accrocher chez eux, l’équipe nationale, mais pour autant, leur performance restera pour ainsi dire vaine car avec deux points seulement au compteur, ils restent bons derniers sans grandes chances de se désembourber de leur statut de lanterne rouge.
D’un autre côté, le Gabon en s’accrochant à sa dernière chance, de sa victoire aux forceps face à l’ogre ivoirien qui l’avait terrassé à Libreville (3-0), s’est relancé et n’est qu’à deux longueurs de la fameuse place menant au bonheur. Le Maroc recevra donc le 7 octobre prochain au Complexe Mohammed V à Casablanca un adversaire bel et bien en vie et qui devrait récupérer Pierre-Emerick Aubameyang après sa brouille avec Camacho, dissipée, semble-t-il, depuis le résultat positif d’Abidjan.
Là, il ne faudra pas se rater une troisième fois pour les coéquipiers de Mehdi Benatia. Pour faire du voyage en Côte d’Ivoire le 6 novembre une finale, cela passe par une victoire sur le Gabon car on n’imagine guère les Eléphants se désintégrer à Bamako face aux frêles Aigles.
Pour ce qui est de la prestation des Marocains sur la pelouse injouable du 26 Mars de Bamako, c’était piteux tant on misa sur la vigilance. Rien à voir avec leur précédente sortie à la maison où ils étaient seigneuriaux. Une seule occasion en première mi-temps, celle de Mbarek Boussoufa que le gardien contrat presque miraculeusement et ce dernier osa même récidiver lors de la seconde mi-temps en détournant un penalty d’un Ziyech bien moins entreprenant qu’à l’aller.
Quelques autres aubaines moins évidentes se présentèrent aux Nationaux malheureusement elles furent loupées par manque de lucidité redonnant, du coup, confiance à leurs adversaires qui conduisirent la gestion de la finalité de la chose à une parité parfaite. Qu’à cela ne tienne ! on s’en tire à bon compte car ce nul aurait été pour nous autres, synonyme de bagages pliés, si le résultat avait été pleinement positif pour les Ivoiriens à Bouaké.
M’enfin il faut savoir espoir garder, car malgré cette déconvenue et n’en déplaise aux mauvaises langues, ‘’a great team is born’’. Pourvu que ça dure !
Déclaration
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Le sélectionneur national, Hervé Renard, a félicité les Lions de l'Atlas pour leur prestation, mardi soir au stade 26 Mars à Bamako, en match-retour contre le Mali au titre de la 4è journée (groupe C) des qualifications à la Coupe du monde 2018 en Russie.
"Bien sûr qu'on n'est pas satisfait. Nous avons été supérieurs face à l’adversaire et nous avons raté trois occasions très franches", a-t-il indiqué, dans une déclaration à la presse, à l’issue de cette rencontre, déplorant les "trois face-à-face et le penalty ratés".
"Nous devons, malgré tout, féliciter les joueurs bien qu’on aurait pu être plus efficace. Le football est, avant tout, une affaire d’efficacité", a-t-il relevé.
"Dans l’état d’esprit, la volonté et le travail collectif, nous avons, là encore une fois de plus, été exceptionnels", s’est félicité le coach national.