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Pour sa première sortie, l’équipe nationale a manqué terriblement d’inspiration, au point que d’aucuns se disaient qu’il n’ y avait pas de touche Taousi et que c’est l’ère Gerets qui se poursuivait. Les occasions se faisaient rares, même si au premier half, les coéquipiers d’Oussama Assaïdi, le plus percutant du groupe, se montraient beaucoup plus entreprenants que leurs vis-a-vis angolais qui ne faisaient que contrôler en attendant la seconde période.
Au cours de cette deuxième mi-temps, les donnes ont un petit peu changé, avec une sélection angolaise dans son élément et qui était, en deux temps, proche d’ouvrir la marque. Fort heureusement, la grosse bourde de Nadir Lamyaghri n’a pas été exploitée pour que le score en reste là, sachant que l’équipe marocaine avait l’occasion de tuer le match sur un centre de Noureddine Amrabet, mais Youssef Al Arabi, entré en cours du jeu à l’instar de Younès Belhanda, était trop court pour ce ballon.
Un nul blanc, un point de glaner, ce n’est pas fameux mais ce n’est pas du tout rassurant. L’heure après cette manche inaugurale est à l’égalité parfaite entre les quatre protagonistes du groupe «A». Le second match du Onze marocain, qui en est à sa quinzième participation dans la CAN, est prévu mercredi prochain à 18 heures à Durban face au Cap-Vert. Une équipe qui a montré d’énormes qualités techniques face à l’Afrique du Sud et le mot d’ordre de Rachid Taoussi pour ses protégés devra certainement être la méfiance car, apparemment, les Capverdiens n’ont pas volé leur qualification au Cameroun pour cette CAN. Des Capverdiens dangereux balle au pied et qui ne trouvent pas de difficultés à mener des actions savamment orchestrées, avec à la conclusion deux vifs attaquants Djaniny, alias Platini, et Ryan Mendes, sociétaires respectivement des clubs portugais d’Olhanense et français de Lille.
Une équipe avisée en vaut deux et c’est le cas du Onze marocain appelé à revoir ses cartes et à mettre le turbo face au Cap-Vert en vue de se mettre dans de bonnes dispositions pour la qualification au stade des quarts de finale, tour réservé aux deux premières sélections de chaque groupe. Mais avant cela, il y a encore un troisième cap, l’Afrique du Sud, capable du meilleur comme du pire, qu’il faudra franchir sans dégâts le 27 du mois en cours.