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Comme l'indique le Fonds mondial pour la nature (WWF), ce sont quelque 145 espèces qui ont été découvertes dans le Mékong l'année dernière. Parmi elles, un poisson denté de 1,7 centimètre de long, une grenouille qui chante comme un cricket, un oiseau chauve, le seul connu en Asie à ce jour, ou encore un "poisson-aspirateur", qui se sert de son corps pour se coller aux rochers et remonter les cours d'eau.
De nombreuses espèces végétales ont également été recensées, le WWF évoquant notamment l'impressionnante Nepenthes bokorensis, qui se nourrit d'insectes et peut mesurer jusqu'à sept mètres de long.
"Le taux de découvertes dans le Mékong est quasiment sans égal dans le monde", souligne le conservateur régional de l'organisation écologiste Stuart Chapman. Pour lui, la richesse de la biodiversité du Mékong doit être attribuée à "l'immense diversité géographique et climatique dans la région, de la haute altitude à la dense forêt tropicale en passant par des eaux douces parmi les plus riches du monde".
Mais si la région dite du Grand Mékong, qui traverse la province chinoise du Yunnan, la Birmanie, le Laos, le Cambodge, la Thaïlande et le Vietnam, est l'une des plus riches en termes de biodiversité, elle est aussi l'une des plus menacées. L'éléphant d'Asie, le dauphin du Mékong et le poisson-chat géant, menacé par les projets de barrage sur le fleuve, figurent ainsi parmi les espèces en grand danger qu'abrite le Grand Mékong.