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Ce symposium, décrit par le président de la CAF, Ahmad Ahmad, comme le plus grand rassemblement de la famille du football jamais organisé en Afrique, a été l’occasion pour débattre de plusieurs sujets et proposer des recommandations, dont celui concernant la CAN reste visiblement le plus important.
En effet, pour ne plus mettre les joueurs évoluant en Europe dans le dilemme de choisir entre sélections nationales et leurs clubs, les participants ont proposé d’organiser la CAN dans la période (mai et août) et de passer de 16 à 24 équipes. A ce propos, le sélectionneur de l’équipe nationale Hervé Renard se dit d’accord .
"Le Maroc est prêt à envisager les nouvelles dispositions et résolutions dont on a parlé. Concernant le fait de passer de 16 à 24 équipes, je pense que c’est une bonne chose. Le changement de la périodicité pour disputer la CAN en juin au lieu de janvier l’est également", a déclaré Renard à la MAP.
Dans l’atelier compétitions interclubs, les groupes de travail ont étudié les possibilités d’harmoniser le calendrier, d’avoir un délai suffisant entre la divulgation du calendrier et les dates retenues des matchs, de prendre en compte les contraintes géographiques dans les préliminaires et d’organiser les compétitions des jeunes pendant les dates FIFA.
Dans ce même atelier, il a été question de superviser et de renforcer par la CAF, les licences de clubs avec un minimum de critères établis et une chronologie précise et mettre en place des visites d’inspection établies par des coordinateurs généraux et des commissaires de matchs pour actualiser les rapports actuels et développer des critères.
Pour ce qui est de la répartition des retombées financières, les participants à cet atelier ont proposé d’allouer les frais de participation afin de couvrir les frais de transport.
Dans l’atelier consacré au volet technique et développement, le groupe de travail s’est penché sur la nécessité d’effectuer une longue pause pour évaluer le travail fait. Il a également plaidé pour la fin des diplômes d’équivalence de la CAF, pour la réforme et l’harmonisation des programmes et contenus des licences, pour la détermination du volume de formation de chaque licence et pour l'attribution d'un numéro de matricule permanent de la CAF à chaque entraîneur.
En matière des licences des entraîneurs, le groupe de travail a appelé à l’approbation, par la CAF, des listes des participants avant chaque cours, au recrutement du personnel dédié au département technique de la CAF.
A travers cette occasion, les participants ont également affiché un certain agacement, en l’occurrence quant à la qualité des pelouses. Pour cela, ils ont demandé de mettre en place un standard auquel il faut répondre favorablement, avant de choisir le pays hôte.
Concernant tous ces changements, l’entraîneur et expert du football africain Philippe Troussier estime que les recommandations qui ont été proposées lors de ce symposium touchent un nombre important de points.
"Les recommandations qui ont été proposées lors de ce symposium concernent un nombre important de points, en l’occurrence les calendriers du football africain (sélections et clubs), la formation, les diplômes d’entraîneurs, le développement du football des jeunes, ainsi que les infrastructures", a déclaré à la MAP celui qui a pris les commandes du Burkina Faso, du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de la Côte d’Ivoire et du Maroc.
"Le football africain se porte bien mais il pourrait se porter mieux", a précisé cet entraîneur-expert, ajoutant que l’Afrique est sur la voie d’être un membre important dans le football international.
Les recommandations proposées seront remises entre les mains des responsables de la CAF pour les étudier et prendre les décisions convenables, et ce lors de l’Assemblée générale de l’instance dirigeante du football africain.
Ils ont dit : Ahmad : Il est temps de travailler avec rigueur, Lekjaa : Un tournant dans l’histoire de la discipline
"Ce symposium marque une rupture avec le passé et installe une gouvernance forte et des orientations nouvelles", a indiqué le président de l'instance dirigeante du football africain.
Après cette rencontre, "il est temps de travailler, avec rigueur, avec discipline, tout en respectant les règles édictées lors des travaux", a ajouté M. Ahmad.
"C'est ensemble et au cœur de la grande famille africaine que nous mènerons les nouvelles actions et que nous affronterons les difficultés et les obstacles de tout genre", a-t-il dit, rappelant que toutes les décisions retenues à l'occasion de ce symposium historique seront entérinées dans deux jours, lors de l'Assemblée générale de la CAF.
Pour sa part, le président de la Fédération Royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, a relevé que ce symposium demeurera un événement exceptionnel grâce au Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI et le message Royal riche en dispositions fixant les orientations de développement du football en Afrique.
"Le Maroc et la FRMF sont fiers d'abriter cet événement qui constitue un véritable tournant dans l'histoire de la discipline", a-t-il souligné ajoutant que la FRMF sera toujours disponible pour accompagner la CAF et passer du rêve à la réalité.