A rappeler que le Maroc a été le seul candidat de cette 35ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations après le retrait en premier de l’Algérie, suivi par la suite des autres prétendants, la Zambie, en plus du Nigeria et du Bénin qui avaient présenté un dossier conjoint.
Patrice Motsepe a expliqué ce retrait par le fait que l’organisation de la CAN 2025 devrait revenir au Maroc qui est candidat pour l’organisation des phases finales du Mondial FIFA 2030 à côté de l’Espagne et du Portugal. Toute une fierté pour le Maroc qui bénéficie du soutien et de l’appui de tout un continent, ce qui est tout à fait logique au vu de la qualité du dossier marocain qui offrait toutes les garanties nécessaires afin que la CAN 2025 soit couronnée d’un plein succès.
38 ans après l’édition de 1988, la Coupe d’Afrique des Nations est de retour au pays, sachant que cette compétition aurait pu se tenir dans notre pays en 2015, mais en raison de la pandémie d’Ebola, le Maroc avait demandé à la CAF le report de cette édition. Une requête qui n’a pas été satisfaite et qui avait coûté quelques désagréments à l’instance fédérale marocaine, avant que les choses ne rentrent de nouveau dans l’ordre.
Mais en attendant 2025, focus désormais sur la CAN 2024 dont les phases finales auront lieu en Côte d’Ivoire. Une Coupe d’Afrique où le Onze national fera partie du cercle réduit des prétendants au titre qui fuit le football national depuis l’édition de 1976 en Ethiopie.
Outre l’attribution de la CAN 2025, la réunion du comité exécutif de la CAF a été également l’occasion pour faire part de la candidature retenue pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2027. Et c’est pour la première fois qu’une CAN se jouera sur le sol de trois pays, à savoir Kenya-Ouganda-Tanzanie. Cette candidature a été préférée à celles de l’Egypte, du Botswana et du Sénégal qui faisait office de grand favori.
A noter qu’en ouverture de cette conférence de presse du ComEx de la CAF, une minute de silence a été observée à la mémoire des victimes du tremblement de terre qui avait touché la région d’Al Houz et des inondations en Libye.
Mohamed Bouarab