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Le Royaume affiche un taux de croissance de 5% prévu jusqu’en 2030, affirme l’étude de l’observatoire français, présentée par Laura Sanchez, directrice communication du Salon Intermat, et Khalid Idrissi Kaitaouni, directeur du Pôle adhésions et développement des services à la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) lors d’une conférence dédiée à la présentation du Salon international de la construction et des infrastructures, prévu du 23 au 28 avril 2018 à Paris avec la participation du Maroc.
Plus de 15 villes nouvelles sont en construction d’ici 2035 avec un besoin croissant en équipements de construction, souligne l’analyse qui cite que le Plan Maroc Rail et le Plan Tramways sont les masters plans qui permettront au Royaume de promouvoir la mobilité durable et de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation de l’énergie, rapporte la MAP.
S’agissant du secteur du bâtiment, l’étude précise que plusieurs projets d’investissement sont programmés à l’horizon 2035 pour une enveloppe de plus de 14,6 milliards d’euros, notant que ces projets faciliteront l’accès au logement et la réalisation de l’efficacité énergétique.
Pour le secteur portuaire, l’étude démontre que la Stratégie nationale 2030 du Royaume permettra la valorisation des infrastructures de connexion et l’intégration des objectifs environnementaux et urbains.
Par ailleurs, l’étude établit une liste des principaux projets de construction à haute valeur ajoutée, citant principalement le projet titanesque Cité Mohammed VI Tanger Tech qui mobilise un investissement initial d’1 milliard de dollars et de 10 milliards de dollars dans dix ans, et le chantier de la ligne LGV Tanger- Casablanca qui a nécessité un investissement de plus d’1 milliard d’euros, ainsi que le méga-projet Nador West Med (Nador Med), le futur port marocain de transbordement pétrolier.
L’enquête de l’Observatoire Intermat du BTP, menée dans 12 pays à fort potentiel, avec un focus sur les marchés ivoirien, kényan et marocain, comprend une analyse quantitative et qualitative des données géographiques des pays ciblés, des indicateurs macroéconomiques, des données commerciales, une analyse de la croissance économique à court et moyen termes, les plans d’investissement ainsi que le degré d’innovation et besoins en équipements et matériels.
Les pays ciblés par l’étude sont ceux en lien avec le Salon Intermat, à savoir la France, l’Allemagne, la Belgique, le Pays-Bas, l’Italie, le Royaume-Uni, le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Kenya, l’Algérie, le Qatar et les Emirats arabes unis.
Cette rencontre, co-organisée par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) sous le thème “Construction et infrastructures : marchés et perspectives de croissance en Afrique”, a été marquée par la participation d’une pléiade d’hommes d’affaires marocains et français, des dirigeants d’entreprises, des analystes ainsi que des chercheurs et étudiants.