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Lors d’un débat organisé, lundi à Bruxelles, les responsables de l’OTAN ont salué, devant un parterre de journalistes marocains et de responsables du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, le partenariat avec le Maroc en tant qu’allié « crédible » et « modéré », en demandant de l’approfondir davantage en vue de lui « donner plus de visibilité ».
Pour rappel, le Maroc fait partie des 7 pays du Dialogue méditerranéen lancé en 1994 et qui concerne notamment l’Algérie, l’Egypte, Israël, la Jordanie, la Mauritanie et la Tunisie. L’instauration de ce dialogue s’inscrivait dans le cadre de la stratégie élaborée par l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord en vue de s’adapter à la nouvelle donne après la chute du Mur de Berlin et la fin des régimes communistes. Il a pour objectif de contribuer à la sécurité et à la stabilité de la région, d’établir une meilleure compréhension mutuelle, et de dissiper les fausses idées colportées à propos de l’OTAN.
Selon des sources informées, les deux pays de ce processus à être les plus « actifs » sont la Jordanie qui a pris part aux programmes de l’Organisation et le Royaume du Maroc. Une donne qui ne signifie nullement qu’il y a des « critères officiels » de classification des pays au sein de l’OTAN. A titre d’exemple, il convient de rappeler que le Royaume a participé à 42 activités en 2012, et 46 au cours de cette année. Il est fort probable qu’il signera prochainement le programme IPCPS (programme individuel de partenariat et de coopération) visant la mise en place d’institutions de sécurité ainsi que la restructuration et la modernisation de la défense.
Quant aux questions sécuritaires dans la région du Sahel, la porte-parole de l’OTAN a expliqué que son organisation est fortement préoccupée par la situation dans cette région, en précisant qu’elle n’est cependant pas intervenue dans cette région car elle n’a pas reçu de demande dans ce sens, mais elle est en contact permanent avec certains pays dont le Maroc qui peuvent l’aider à mieux comprendre cette région et ses défis sécuritaires.
Concernant le conflit entre le Maroc et l’Algérie, la porte-parole a précisé qu’il s’agissait d’un conflit bilatéral et que l’OTAN n’intervenait pas dans ce genre de dossier. La coopération entre le Maroc et l’Organisation atlantique comporte aussi un aspect scientifique. Il s’agit du programme pour la science au service de la paix et de la sécurité (SPS) qui consiste en « l’élaboration de projets de coopération ayant un lien avec la sécurité dans les domaines de la science et de la technologie ». Notamment le programme concernant le Maroc, la Mauritanie et l’OTAN et visant le stockage de l’énergie au Sahara. Les responsables de cette organisation sont d’ailleurs en négociations avec l’ONU pour la convaincre de poursuivre ce programme qui sera sans doute bénéfique aux populations.