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Le Royaume donne ainsi un modèle pionnier en matière de partage réussi d'expériences, de solidarité et de partenariat cinématographique et culturel entre les pays africains, a indiqué M.Ouédraogo, qui conduit une importante délégation du Burkina, venue à Tanger pour présenter la prochaine édition du FESPACO, en marge du 14ème Festival national du film de Tanger (1er au 9 février).
Le Centre cinématographique marocain (CCM) déploie des efforts considérables pour mettre à la disposition des productions africaines son expertise et son appui logistique et technique, a affirmé le délégué général du Festival panafricain, faisant savoir que les longs métrages africains bénéficient d'un accompagnement particulier au sein des espaces du CCM qui sont désormais, en Afrique, une référence en matière de technologie cinématographique.
Le Fonds cinématographique burkinabé a bénéficié d'une opération de numérisation auprès du CCM, a-t-il dit à cet égard, ajoutant qu'un nombre important de films africains qui participent au FESPACO ont déjà profité des services du Centre.
Outre l'appui technique et matériel, M. Ouédraogo a souligné que la politique publique marocaine en matière du 7ème art mérite d'être prise en compte dans la perspective de promouvoir le cinéma en Afrique dont la production reste limitée, sur les plans quantitative et qualitative, en dehors des trois pays pionniers en la matière, à savoir le Maroc, l'Egypte et l'Afrique du Sud.
Interrogé sur les trois longs métrages marocains en lice au FESPACO (23 févier/2 mars), le délégué de cet important Festival panafricain a estimé que cette participation reflète une dynamique et une productivité du cinéma, relevant que la commission du festival avait reçu la candidature d'une quinzaine de films marocains de grande qualité.
Pour rappel, les films marocains en compétition pour l'Etalon d'or sont "Androman...de sang et de charbon" de Az El Arab Alaoui, "Les Chevaux de Dieu" de Nabil Ayouch et "Les Ailes de l'amour" de Abdelhaï Laraki aux côtés de 19 autres longs métrages. Le cinéaste marocain Mohamed Mouftakir avait décroché l'Etalon d'or de Yennenga pour son film "Pégase" lors de la précédente édition de ce grand rendez-vous du cinéma africain.