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"Le choix porté sur le Royaume Chérifien s'explique par sa riche expérience dans le domaine minier et particulièrement dans la valorisation des produits miniers exploités", a-t-il souligné, lors d'entretiens avec le ministre de l'Energie, des Mines et du Développement durable, Aziz Rabbah, notant que l'expérience marocaine servira de source d'inspiration pour d'autres pays africains en quête d'une valorisation de leurs ressources minières, rapporte la MAP.
"Le Maroc est un pays de grande tradition minière et nous pensons que nous avons beaucoup d'expériences à tirer de cette collaboration", s'est réjoui le responsable burkinabé, faisant savoir que la SAMAO se veut non seulement comme une vitrine d'évocation des expériences réussies en matière de mines mais aussi comme un espace de promotion des offres d'investissement miniers et géologiques dont dispose le Burkina Faso.
M. Oumarou a, de même, indiqué que cet évènement offre aux acteurs directs des mines à travers le monde, un cadre idéal d'échange en faveur d'un développement intégré et durable des pays, relevant que les recommandations issues de cette 2ème édition de la SAMAO vont déboucher conformément à la vision minière africaine sur des stratégies pour accroître la part des mines dans les économies africaines.
De son côté, M. Rabbah a affirmé que le Maroc sera présent à cette manifestation afin d'exposer son expérience dans les différents domaines miniers allant du cadre réglementaire à la protection des travailleurs dans le domaine minier, en passant par l'information géologique minière et le développement de l'industrie minière, entre autres. "Nous allons être présents d'une manière très forte, secteurs public et privé, pour exposer l'expérience marocaine et trouver d'autres axes de coopération avec le Burkina Faso et d'autres pays participants", a-t-il souligné. Il a aussi mis en avant les axes de coopération unissant les deux pays dans les domaines de la recherche, de la formation, de l'assistance technique, du renforcement des capacités et dans le domaine réglementaire, rappelant que le Maroc et le Burkina Faso ont adopté en 2015 les nouveaux codes miniers, c'est-à-dire un nouveau cadre réglementaire qui permet d'encadrer d'une "manière intelligente" le secteur minier, afin de créer davantage d'emplois, d'attirer plus d'investissements et d'ouvrir les secteurs à d'autres initiatives privées à même de sécuriser ce potentiel minier.
Cette entrevue a été l'occasion pour les deux responsables de discuter, outre des moyens à même de réussir cette 2ème édition de la SAMAO, des nombreux axes de coopération entre le Maroc et le Burkina Faso en matière de renforcement des capacités des acteurs des secteurs miniers et de la possibilité d'actualiser le protocole d'accord de coopération dans le domaine de développement des secteurs énergétique et minier signé en octobre 2000 entre les deux pays pour passer à la phase de mise en œuvre afin d'être opérationnel.