-
Le conseiller militaire supérieur britannique pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord reçu par le ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense nationale et par le Général de Corps d’Armée, Inspecteur Général des FAR
-
Inauguration de la section consulaire de l'ambassade du Maroc à Washington
-
Les Etats-Unis réaffirment leur soutien à l’initiative marocaine d’autonomie en tant que solution “sérieuse, crédible et réaliste”
-
Ouverture d'un atelier sur le désarmement, la démobilisation et la réintégration
-
Ligue des Etats arabes: Le renforcement de la lutte contre la corruption au centre d'une réunion avec la participation du Maroc
Selon un communiqué de presse de l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA), les mesures préventives prises par les autorités visent essentiellement à «éviter l’introduction de cette maladie sur le territoire national» tout en ajoutant que «ces mesures ont consisté principalement en la suspension provisoire de toute importation de volailles et des produits dérivés à partir de la France ».
La même source a indiqué que l’ONSSA a procédé « à l’évaluation des risques sanitaires liés à l’adoption du principe du «zonage sanitaire» recommandé par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), dont le Maroc est membre. Ce principe est appliqué par tous les pays membres de l’Union européenne et des USA». Et de préciser: «C’est dans ce sens que de nouveaux modèles de certificats sanitaires ont été validés avec les autorités vétérinaires officiels des pays exportateurs notamment la France, les USA, le Royaume-Uni et l’Espagne, et qui exigent notamment, en plus des analyses de laboratoire, que les élevages de provenance se trouvent dans des zones indemnes situées à une distance minimale de 100 km de tout foyer d’influenza aviaire ».
En plus de toutes ces précautions, les autorités sanitaires marocaines compétentes soumettent les lots de poussins importés dès leur arrivé au Maroc, aux analyses complémentaires et « restent sous la surveillance des vétérinaires privés mandatés encadrant ces unités et sous le contrôle des services vétérinaires de l’ONSSA ».
Pour l’heure, celui-ci rassure les Marocains : «Aucun cas d’influenza aviaire hautement pathogène n’a été détecté au Maroc ».
Selon Jerrari Chaouki, directeur de la Fédération interprofessionnelle du secteur agricole, les mesures prises par les autorités marocaines sont « normales » et à même de protéger les consommateurs marocains. Il nous a également précisé que l’épidémie ne touche qu’une seule région française et que, partant, il ne faut pas mettre à l’index l’ensemble des producteurs de ce pays.
Il a aussi appelé les consommateurs marocains à ne pas s’alarmer outre mesure car cette épidémie ne présente aucun risque pour la santé humaine en dépit des cas de mortalité qui ont été signalés dans quelques fermes nationales de poulet de chair comme l’a indiqué le communiqué de l’ONSSA.
Il convient de rappeler que les analyses effectuées par les services de celui-ci ont permis d’y « détecter la présence d’un virus du groupe des influenzas aviaires faiblement pathogènes (IAFP) qui reste facile à maîtriser grâce aux mesures sanitaires de mise et qui ne constitue aucune menace pour le consommateur ».
Au début du mois en cours, le quotidien «Le Monde» avait indiqué que «le ministère français de l’Agriculture martèle que les souches d’influenza aviaire détectées en France ne présentent pas de risque pour la santé humaine». La même source a souligné que «le ministère s’appuie sur un rapport remis mi-décembre 2015 par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES) pour justifier son assurance. Parmi les cas recensés, les laboratoires publics ont mis en évidence des souches de H5N1, H5N2 et H5N9. L’ANSES, qui a séquencé le virus H5N1, a confirmé qu’il ne s’agissait pas d’une souche asiatique mais d’une souche européenne, qui serait passée d’une forme faiblement pathogène à une forme hautement pathogène pour les volailles. La souche asiatique est la seule ayant à ce jour provoqué des formes graves de grippe pour l’homme».