-
Samuel Millner expert américain : La réforme du Code de la famille consacre les fondements d’une société plus inclusive
-
Intempéries : La NARSA appelle les usagers de la route à faire preuve de prudence et de vigilance
-
Commémoration à Rabat du 81ème anniversaire du soulèvement populaire de janvier 1944
-
Laâyoune-Sakia El Hamra: Forte mobilisation pour réussir la campagne nationale de vaccination
-
Coopération Maroco-Allemande-Danoise : Lancement d'un projet dans le domaine de l'eau au profit des populations des zones impactées par le séisme d'Al Haouz
Le Maroc attire de moins en moins de retraités françaisLe Portugal et le Sénégal, nouveaux eldorados des seniors français partant vivre à l’étrangerAlain Bouithy
Mardi 2 Septembre 2014
Autres articles
L’idylle entre les retraités français expatriés et le Maroc, observée durant ces dernières années, pourrait bien prendre fin. Après le Maroc, la Tunisie et plus récemment la Thaïlande et Bali, les retraités français choisissent de plus en plus de s’installer au Portugal et au Sénégal, deux pays qui ne manquent pas d’atouts. Selon Latribune.fr, ces deux pays seraient devenus les nouvelles destinations privilégiées des retraités partant vivre à l’étranger. Une tendance qui ne fait pas les affaires du Maroc qui, des années durant, avait su séduire et garder sur ses terres ces papys généralement en quête d’une vie plus agréable, des tarifs immobiliers plus intéressants et d’une fiscalité avantageuse. Les retraités français étaient nombreux à traverser la Méditerranée pour s’installer au Maroc où ils pouvaient se faire construire une résidence de leurs rêves. Et où, des projets immobiliers de résidences pour les retraités ont connu ces dernières années un essor considérable, comme l’observe le site retraite-etranger.fr. Situé à quelques encablures de l’Europe, le Maroc a tous les atouts pour séduire ces retraités. En plus d’offrir l’image d’« un pays aux paysages et reliefs variés. C’est aussi une âme, celle d’un peuple accueillant qui met un point d’honneur à bien recevoir son hôte», vante toujours le site retraite-etranger.fr. Mais aujourd’hui, la donne pourrait changer s’il ne prend garde. Car, tout porte à croire que d’autres pays ont trouvé le bon filon pour séduire les candidats français à la retraite. A titre comparatif, « au Maroc et en Tunisie, des abattements de 40% sont appliqués sur les pensions des retraités français; au Portugal, ces derniers voient leurs pensions perçues en France exonérées d’impôt pendant dix ans. Ces pays se sont largement inspirés des pratiques fiscales du Panama et du Costa Rica, destinations préférées des seniors en Amérique du Nord », souligne latribune.fr. Mais il y a bien plus grave que cela. « Avec les révolutions arabes, le Maroc a été considéré comme un pays à risque, assimilé indistinctement au reste du Maghreb. Le flot continu d’informations anxiogènes en provenance des pays arabes envoie quotidiennement un signal négatif », constate le président et fondateur de Delocalia. Une société spécialisée dans l’investissement à l’étranger et l’accompagnement des expatriés. Conséquence : « Depuis le début de la reprise, il y a 2 ans, le Maroc est donc resté en dehors des circuits de l’investissement des français. Aujourd’hui encore, très peu de nos clients nous demandent de les accompagner au Maroc », explique ce dernier au site Yabiladi.com Ce n’est un secret pour personne, « si les retraités s’installent à l’étranger, c’est pour avoir une meilleure qualité de vie, mais avant tout pour des raisons économiques. Ils s’expatrient dans des pays où le coût de la vie est plus avantageux qu’en France et dans lesquels leur pouvoir d’achat sera bien plus important », constate latribune.fr. Et d’ajouter : « En Afrique du Nord ou au Portugal, ils gagneraient de 30 à 40% de pouvoir d’achat, à pension égale. Un chiffre qui peut dépasser les 80% dans certains pays d’Asie et dans les Caraïbes ». Mais pour reconquérir sa place sur le marché de l’«expatriation silver», le Maroc doit résoudre le problème de déficit d’image et l’amalgame géopolitique dont il est victime. Pour le président de Delocalia, le cadre réglementaire marocain reste largement insuffisant du point de vue sécurité des investissements en dépit des efforts consentis pour protéger les acheteurs. Par ailleurs, constate-t-il, l’immense liquidité déversée par les banques centrales depuis 20 ans ne pouvant quitter le Maroc en raison du contrôle des changes, celle-ci « se déverse sur le marché immobilier local pour créer une inflation et des niveaux de prix sans rapport avec la réalité économique ». A ces problèmes, il faut ajouter l’obligation des retraités de convertir la totalité de leurs pensions en dirhams, ce qui serait peu encourageant pour ceux qui veulent en garder une partie en France.
Lu 8676 fois
Nouveau commentaire :
Dans la même rubrique :
Dossiers du weekend | Actualité | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe |
|
||||
|