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Le Maroc ne fait guère mieux au niveau du Maghreb. Il est devancé par l’Algérie et la Tunisie qui occupent respectivement la 83èmeplace (0,736) et la 96èm place (0,721).
En détail, le rapport fait état d’une durée moyenne de scolarisation de 4,4 ans et d’une durée attendue de scolarisation de 11,6 ans. Des résultats moyens par rapport à ceux affichés par d’autres pays du Maghreb qui ont réalisé de meilleurs scores tels que la Libye avec 7,5 ans et 16,1, la Tunisie avec 6,5 ans et 14,6 ans et l’Algérie avec 7,6 ans et 14 ans.
Le rapport a révélé également que le rythme de la croissance annuelle de l’IDH au Maroc s’est ralenti lors des 13 dernières années. Estimé à +1,23 % entre 2000 et 2013, il était de +1,37 % entre 1990 et 2000 et de +1,41 % lors de la décennie 1980-1990. L’Indicateur de la pauvreté multidimensionnelle reste aussi préoccupant.
Des indicateurs qui en disent long sur les politiques sociales de l’Exécutif et les efforts déployés en matière de développement humain. Pis, ils balaient d’un revers de main le bilan social du gouvernement récemment défendu par Benkirane qui n’a pas hésité à déclarer haut et fort que la situation des secteurs sociaux est en constante amélioration et que son équipe gouvernementale a procédé à la mise en œuvre de certains programmes d'envergure, à la concrétisation d'autres qui peinaient à voir le jour et au lancement de nouveaux programmes qui ont commencé à donner leurs fruits. Le chef du gouvernement a même mis en avant les réalisations effectuées durant les dernières années dans les domaines de l'éducation, de la formation professionnelle, de l'enseignement supérieur, de la santé, de l'habitat, de l'emploi, de la solidarité, du développement humain et social et de la lutte contre la pauvreté.
A ce propos, il a noté, entre autres, l’augmentation du nombre des élèves scolarisés qui est passé de 6,57 millions en 2012/2013 à 6,88 millions en 2015/2016, l’augmentation du budget alloué au secteur de la santé qui a grimpé de 10,89 milliards de dirhams (MMDH) en 2011 à 14,28 MMDH à l’horizon 2016 et l'augmentation de 10% du salaire minimum dans le secteur privé sur une durée de deux ans et porté à 3.000 dirhams (DH) dans la fonction publique. Il a, en outre, mis en avant le fait que la pension minimale de retraite a été portée à 1.000 DH et que 55 villes et communes urbaines sur un total de 85 ont été déclarées sans bidonvilles.
Mais que peut-on attendre d’un homme qui ne croit pas à la notion de développement humain telle que défendue par le PNUD et qui croit dur comme fer que l'amélioration des politiques sociales est intrinsèquement liée à la réalisation d'un développement économique plus important à travers l'encouragement de l'investissement et de l'entreprise ? Et que le bien-être des humains se résume à l'économie et aux revenus. Un Exécutif qui a du mal à assimiler l’idée que les notions de «bien-être» et «bonheur» font partie intégrantes de la Déclaration universelle des droits de l'Homme de 1948. Tel est d’ailleurs le cas de son article 22 qui stipule que « toute personne [...] a droit à la sécurité sociale ; elle est fondée à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité [...] ou son article 23 qui recommande que « toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.[...]. De même pour les articles 24 et 25 qui édictent respectivement que « toute personne a droit au repos et aux loisirs et notamment à une limitation raisonnable de la durée du travail et à des congés payés périodiques » et que « toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de circonstances indépendantes de sa volonté. [...].