-
Un an après le 7 octobre: Des manifestations de par le monde en soutien à Gaza
-
Un responsable du Hezbollah affirme que le contact avec le haut dirigeant Safieddine a été "perdu" depuis vendredi
-
Intenses bombardements israéliens sur Beyrouth : Frappes meurtrières dans la bande de Gaza
-
Situation au Liban: Session extraordinaire de la Ligue arabe au niveau des délégués permanents
-
Nuit de bombardements intenses sur la banlieue sud de Beyrouth
La déclaration de Makri intervient suite aux propos de Gaid Salah, jeudi dernier, indiquant que l’institution militaire ne peut être mêlée aux affaires politiques ni se tenir aux côtés d’une partie quelconque. « L’ANP est une armée qui «connaît ses limites, voire le cadre de ses missions constitutionnelles, qui ne peut en aucun cas être mêlée aux enchevêtrements des parties et des politiques, ou dans des conflits qui ne la concernent ni de près ni de loin», dixit Gaid Salah. Dans un message adressé à l’opposition, selon les observateurs, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, avertit l’opposition en assurant que « l’ANP ne permettra ni dépassement ni trouble ».
Dans ce qui semble être une réponse au président du MSP, Abderrazak Mokri, qui l’a exhorté à intervenir pour organiser la transition démocratique, le chef de l’état-major a souligné que l’armée ne s’écartera pas de ses missions constitutionnelles. «L’une des mauvaises pratiques, voire étranges, irrationnelles et inacceptables, à la veille de chaque rendez-vous électoral… certaines personnes et parties s’éloignent volontairement de l’exercice politique», déclare le chef de l’état-major.
En réaction à ces propos, le président du MSP a annoncé sur le site de son parti, son soutien à la déclaration de Gaid Salah, soulignant qu’il encourage et rassure son parti quant au positionnement de l’armée, par rapport aux futures élections présidentielles.
Et d’ajouter qu’il n’appellera pas l’armée à intervenir dans l’opération électorale, mais à donner des garanties pour contribuer à la transition et au consensus politique, en vue de sortir de l’état d’«immixion continue de l’armée ».