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La rivalité entre les deux clubs donnait à cette rencontre, qui n’est plus d’actualité, une saveur toute particulière et faisait de ce derby l’un des rendez-vous qui suscitaient le plus de passion et d’espérances dans le championnat national d’élite.
Nostalgiques, les supporters du MAS et du CODM continuent à croire en leurs clubs respectifs et leur capacité à reproduire les exploits d’antan.
Champion du Maroc à quatre reprises (1965, 1979, 1983 et 1985) et vainqueur d’une Coupe de la Confédération africaine, d’une Super Coupe de la CAF et de quatre Coupe du Trône (1980, 1988, 2011 et 2016), le Moghreb de Fès tente tant bien que mal de s’extirper de la 2-ème division, où il évolue actuellement après sa relégation.
Après avoir raté de peu, la saison passée, l’occasion de reprendre sa place au sein de l’élite du football national, les dirigeants actuels semblent confiants quant aux chances du club et ne lésinent pas sur les moyens pour redresser une situation, devenue intenable pour les supporters.
Des recrutements ciblés, une bonne préparation, une continuité du staff technique, tels sont les ingrédients de la nouvelle stratégie des actuels dirigeants du club pour redorer le blason d’une équipe mal en point.
En renouvelant la confiance en la personne du jeune entraîneur du club, Tarik Skitioui, le directoire mise sur la continuité du travail réalisé par l’enfant du club, qui a conduit le MAS à décrocher la prestigieuse Coupe du Trône (saison 2015-16). Quant aux recrutements, le club de la capitale spirituelle a été assez actif sur le marché des transferts, en s’attachant les services de pas moins de cinq joueurs.
Le CODM, l’autre club emblématique de la région, s’applique pour sortir la tête de l’eau chez les amateurs, une antichambre de la D2 où le seul représentant de la capitale ismaélienne s’est retrouvé, lui, qui ne méritait pas déjà la seconde division, au vu de son histoire et sa contribution indéniable au développement du football marocain depuis sa création (1962-1963).
Le club meknassi, déjà champion du Maroc en 1995 et vainqueur d’une Coupe de Trône en 1966, cherche toujours son chemin en l’absence de toute perspective de sortie de crise et d’une stratégie capable de le mener au bon port.
Face à l’épreuve du professionnalisme, il s’avère que les bonnes intentions ne suffisent pas pour construire des clubs de football compétitifs et à la hauteur des attentes de leurs fans.
C’est pourquoi, les supporteurs des deux clubs multiplient les appels aux acteurs régionaux, institutionnels et privés, ainsi qu’aux potentialités sportives, en vue de conjuguer leurs efforts pour remettre le CODM et le MAS sur les bons rails, en leur permettant de réintégrer le championnat d’élite et, par conséquent, représenter leur région de la plus belle des manières.