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Au terme de la 22e journée, le Kawkab est lanterne rouge avec 19 points, enregistrant onze défaites, sept nuls et seulement quatre victoires. Une situation qui ne sied nullement à une équipe de la classe du KACM qui, malgré les atouts et la réputation de la ville ocre, s’embourbe davantage en bas du tableau du classement.
Tout au début de la saison, les choses semblaient aller dans le bon sens sous la houlette de Faouzi Jamal. Après quelques matchs et malgré des résultats insatisfaisants, le groupe développait un bon foot, ce qui rassurait tout de même les supporters. C’est alors que surgit le conflit entre les présidents El Ouarzazi et Marbouh quant à la destinée du club.
Sans avoir jusqu’à aujourd’hui une vraie visibilité sur celui qui mène la barque, on a fait alors appel à un homme d’expérience, Aziz El Amri, qui démissionne après cinq matchs à la tête du staff technique, mauvais résultats obligent. On a pensé alors à quelqu’un qui connaît bien la maison, Azzedine Bennis, directeur sportif jusque-là, pour sauver ce qui peut encore l’être. Mais malgré tous les efforts déployés, rien ne fut et après avoir récolté trois points en trois matchs, le nouvel entraîneur jette l’éponge à son tour. On a cru bien faire en faisant appel à Jawad El Milani pour donner un nouveau souffle au groupe, avançant toujours le même argument, celui de la pression qui bloque les joueurs. Le résultat fut décevant à Agadir et sans rien diminuer de la qualité de l’homme, ce sévère 5 à 1 aura de lourdes conséquences sur le moral de tout le groupe.
Pour un bilan ne serait- ce que provisoire, quatre entraîneurs, de l’argent gaspillé, des joueurs recrutés puis libérés sans avoir disputé aucun match, tout cela pour une dernière place au classement général.
Du gâchis ! A qui incombe alors la responsabilité de tous ces ratages ? N’est-il pas évident que le problème ne réside pas dans le changement des entraîneurs et que peut-être la situation profiterait à quelqu’un qui doit se réjouir de cette déconfiture?
Beaucoup de questions sont désormais à poser à ceux qui ont pris avec légèreté l’initiative de conduire la barque d’un club qui a gravé son nom à travers des décennies grâce à des hommes qui ont tout sacrifié au nom du Kawkab. Les Marrakchis pleurent aujourd’hui leur équipe car ils savent que la descente en D II sera dure à avaler et que la montée, à l’exemple de ce que vivent certains clubs tels que le MAS, le RBM, la JSKT, l’ASS, le KAC et d’autres, le sera plus difficile encore.