-
Biden en Angola pour tenir in extremis une promesse à l'Afrique
-
Trêve au Liban. Frappes israéliennes contre des positions du Hezbollah
-
En Syrie, des rebelles prennent la majeure partie d'Alep
-
La BCE alerte sur les fragilités de la stabilité financière dans la zone euro
-
"Crise de la faim" au Soudan : Le chef d'une ONG fustige la communauté internationale
Sans rejeter explicitement le contenu du projet, "Le Hamas réaffirme ses exigences et les exigences de notre peuple: un cessez-le-feu permanent, le retrait de l'armée d'occupation de toute la bande de Gaza, le retour des déplacés dans leurs zones et lieux de résidence, l'intensification de l'entrée de l'aide humanitaire et le lancement de la reconstruction", a-t-il précisé.
Les émissaires d'Israël et du Hamas ont rencontré dimanche dernier au Caire ceux de l'Egypte, du Qatar et des Etats-Unis pour une énième tentative de négociation indirecte en vue de trouver un accord de trêve dans la bande de Gaza après six mois de guerre.
Jusqu'ici, les protagonistes n'avaient pas clairement répondu à leur proposition d'accord prévoyant une libération d'otages israéliens retenus à Gaza en échange de détenus palestiniens, assorti d'un accroissement de l'aide humanitaire.
Israël s'oppose à un cessez-le-feu permanent et à un retrait complet de ses forces armées de la bande de Gaza, le Premier ministre Benjamin Netanyahu se disant déterminé à lancer une offensive terrestre à Rafah, dans l'extrême sud du territoire palestinien, qu'il présente comme le dernier grand bastion du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans la bande de Gaza.
Samedi, M. Netanyahu a accusé le Hamas d'être "le seul obstacle" à un accord qui puisse "permettre la libération des otages", citant notamment comme principal point de désaccord "la fin de la guerre et le retrait de l'armée israélienne de la bande de Gaza" exigés par le mouvement islamiste.
"Le gouvernement et les forces de sécurité sont unies dans leur opposition à ces demandes infondées", a-t-il dit dans un communiqué.