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Dans le cadre d’une interpellation faite par Mohamed Alami, mardi à la Chambre des conseillers, celui-ci n’a pas caché son regret quant au traitement de la question des droits de l’Homme et des libertés. Rappelant toutefois les progrès réalisés par le Maroc au cours des deux dernières décennies et ce, grâce aux sacrifices consentis par les militants progressistes, associations des droits de l’Homme, féministes, entre autres.
Des efforts qui ont permis d’avoir une nouvelle Constitution mais avec l’arrivée du gouvernement actuel, le recul a été à l’ordre du jour pour que le Maroc, comme précité, perde trois places au classement IPC. Ce qui est une grande régression comparativement aux changements et aux efforts déployés durant des années dans ce domaine, a indiqué le président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers.
Et d’ajouter que cette régression intervient sous l’ère d’un Exécutif qui a fondé pourtant ses programmes et slogans sur la lutte contre la corruption et le despotisme, des fléaux qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
Ce qui relève de l’irrationnel, souligne Mohamed Alami, est que le chef du gouvernement reconnaît cette situation, tout en étant incapable de pouvoir lutter contre la corruption et la prévarication. Alors qu’il doit procéder à une évaluation de sa politique et de son programme gouvernemental, ainsi que de faire participer les acteurs opérant dans le domaine de la lutte contre la corruption et les forces de l’opposition en vue de trouver une solution à ce mal qui ronge tous les rouages économique, politique et social du pays, a-t-il souligné.
Dans ce cadre, Mohamed Alami a tenu à rappeler au chef du gouvernement les promesses qu’il avait faites, allant dans le sens de la lutte contre la corruption. Laquelle lutte conditionne la réussite de son expérience gouvernementale, sauf qu’après deux années au pouvoir, rien n’a été fait à ce sujet.