-
Andrés Iniesta : Le Mondial 2030 réunit tous les éléments pour être un grand succès
-
Botola : OCS-JSS en prologue
-
Ezzalzouli rempile avec le Betis
-
Tour du Faso: Mouhcine Kouraji conserve le maillot jaune
-
Le Président français échange à Rabat avec de jeunes talents marocains de jeux vidéo et de l'E-sport
Les demi-finales de mercredi prennent forme, en tout cas à moitié, en attendant les deux quarts dominicaux: le Ghana affrontera le vainqueur de Burkina Faso-Togo, et le Mali celui de Côte d'Ivoire-Nigeria.
Le Ghana et le Mali s'étaient affrontés l'année dernière dans le match pour la troisième place, remporté par le Mali.
A Port Elizabeth, le Ghana a pris rendez-vous pour la quatrième fois de suite pour le dernier carré de l'épreuve. Les deux hommes décisifs ont été Wakaso, auteur d'un doublé (54e s.p., 90e+5) qui lui permet de rejoindre le Burkinabé Alain Traoré en tête du classement des buteurs (3 buts), et le gardien ghanéen Dauda, auteur de plusieurs grandes parades.
Mais les hommes du match furent plutôt les Capverdiens, qui ont monopolisé les occasions et le jeu. L'archipel lusophone de 500.000 habitants, plus petite nation à avoir participé à une CAN, quitte le tournoi avec les honneurs, teintés de regrets. Les Iliens se sont plaint de l'arbitre, qui a accordé un penalty après que Gyan a été déséquilibré épaule contre épaule dans la surface.
A Durban, chaque équipe a eu sa mi-temps: aux Bafana Bafana la première, aux Maliens la seconde. C'est donc naturellement que Rantie a ouvert le score (31e), et que l'homme à tout faire des Aigles, leur capitaine Seydou Keita, a égalisé (58e).
Dans la loterie finale, le gardien malien Diakité, spécialiste des tirs au but, a arrêté les tentatives de Furman et Mahlangu, tandis que Majoro manquait le cadre.
Le Mali, qui avait déjà sorti le pays organisateur aux tirs au but l'année dernière (le Gabon), n'a jamais remporté la CAN (une finale perdue, en 1972). Les Aigles veulent surtout donner de la "joie" à leur pays, dont le nord est en passe d'être débarrassé des groupes islamistes.
"Les nouvelles sont très bonnes et les joueurs sont libérés de ce côté-là, avait relevé le sélectionneur Patrice Carteron vendredi. Ils ont envie de participer à ce qui se passe de positif dans leur pays".
L'Afrique du Sud en revanche, qui n'aura battu que le faible Angola dans le tournoi qu'elle organise (2-0), n'a toujours pas connu le dernier carré de l'épreuve au XXIe siècle.