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Ils étaient tous présents ou presque ce vendredi soir au Palais des Congrès de Marrakech, pour le coup d’envoi de la neuvième édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM).
Présidée par le duo Fayrouz Karawani et Ali Baddou, l’animateur de la chaine Canal+, la cérémonie d’ouverture a été marquée par un spectacle d’une portée symbolique, magnifiquement relevé par une troupe de percussionnistes coréens. Qui partageaient pour l’occasion la scène avec le maestro Mouha Oulhoussine et ses danseurs.
Grand moment de bonheur marqué également par une salve d’ovations d’un public cinéphile visiblement heureux d’être là, ce soir, et de vivre en direct les fameux « rituels » (arrivée des convives, marche sur le tapis rouge, séance photos, présentation du jury) qui entourent habituellement cette soirée très spéciale.
Comme le veut la tradition, le jury (coiffé par son président et très charismatique réalisateur, scénariste et producteur iranien, Abbas Kiarostami) a annoncé officiellement l’ouverture du Festival dans chacune des langues de ses membres. Avant de céder la scène du Palais des congrès sous les rythmes et sons des percussions et les applaudissements du public.
Soulignons que les dix membres de ce jury très cinéphile auront la lourde tâche de départager les 15 longs métrages en compétition. Quinze productions représentant quinze pays différents dont le Maroc qui concourent pour, quatre prix, l’Etoile d’or/Grand prix, Prix du jury, Prix d’interprétation féminin et Prix d’interprétation masculine.
La fête du cinéma s’est poursuivie avec la projection du film “John Rabe”, du réalisateur allemand Florian Gallenberger. Unique film inscrit au programme de cette soirée, “John Rabe” est une superbe production de 134mn réalisée en 2009 et qui relate l’histoire de John Rabe qui vit depuis plus de trois décennies à Nankin, ancienne capitale de la Chine des années 1930. Et où il dirige la filiale locale de l’entreprise Siemens. Mais, alors qu’il donne un bal d’adieu, la ville est bombardée par l’armée japonaise.
Au lendemain de ce bombardement, les étrangers encore en ville décident de mettre en place une zone de sécurité afin de protéger les civils chinois. John Rabe, qui doit rentrer à Berlin, est nommé président de cette zone.
Ambiance garantie parmi les spectateurs qui s’offraient, à l’occasion, un avant-goût des productions cinématographiques qu’il aura l’honneur d’apprécier durant ce Festival.
Les premières projections ne devaient commencer que le lendemain, samedi 5. Mais ce soir, il y avait du monde à la place Jamaa el Fna. Une foule de badauds, touristes et nombreuses familles s’étaient donné rendez-vous autour du site du Festival, devant l’écran géant où seront projetés huit films dont “Ali Zaoua, prince de la rue” et “Ghandi” en présence respectivement de l’acteur Saïd Taghmaoui et du réalisateur Sir Ben Kingsley. Deux figures éminentes du cinéma mondial auxquelles le Festival va rendre hommage mardi 8 et mercredi 9.
A propos des hommages, un des grands rendez-vous de ce Festival, l’honneur est revenu samedi soir à l’icône du cinéma mondial, Christopher Walken, d’ouvrir le bal sous les applaudissements nourris du public dont de nombreux jeunes. L’immense star âgée de 65 ans a reçu son prix des mains de l’actrice et réalisatrice Fanny Ardant qui s’est fondue d’un témoignage très élogieux à l’égard de celui dont la carrière ferait rêver bien de jeunes acteurs et cinéastes.
Placée sous le Haut patronage de S.M le Roi Mohammed VI, la neuvième édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM) se poursuit jusqu’au 12 décembre courant dans les différents sites du Festival (Palais des congrès, cinéma Le Colisée, cinéma Megarama et Place Jemaa el Fna).
Les films en compétition
.- “Io sono l’Amore” (I am love) de Luca Guadagnino (Italie),
.- “Héliopolis” de Ahmad Abdalla (Egypte),
.- “Leo’s room” (El cuarto de Leo) d’Enrique Buchichio (Uruguay),
.- “Les Barons” de Nabil Ben Yadir (Belgique),
.- “Love & rage” (Vanvittig forelsket) de Morten Giese (Danemark),
.- “My daughter” de Charlotte Lim (Malaisie),
.- “Northless” (Norteado) de Rigoberto Pérezcano (Mexique),
.- “Nothing personal” d’Urszula Antoniak (Pays-Bas),
.- “Qu’un seul tienne et les autres suivront” (Silent voices) de Léa Fehner (France),
.- “Symbol” de Matsumoto Hitoshi (Japon),
.- “Tokyo taxi” de Kim Tai-sik (Corée du Sud),
.- “The good heart” de Dagur Kari (Etats-Unis),
.- “The man who sold the world” de Swel et Imad Noury (Maroc),
.- “True noon” de Nosir Saidov (Tadjikistan),
.- “Woman without piano” de Javier Rebollo (Espagne).