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L’acteur, qui s’est illustré avec brio dans de nombreuses productions, a reçu, lundi soir, l’Etoile du Festival des mains de l'actrice Touria Jabrane. L’ancienne ministre de la Culture a salué les qualités humaines et professionnelles du comédien soulignant qu’il est « la figure emblématique de la génération intermédiaire des acteurs marocains ».
Dédiant cet hommage à tous les cinéastes, acteurs, comédiens et réalisateurs marocains, Mohamed Bastaoui a remercié le Souverain dont la volonté a permis la création de ce Festival et salué SAR le Prince Moulay Rachid, président de la Fondation du FIFM.
« Aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours aimé les jeux d'interprétation et d'imitation. Avant même l'âge scolaire, j'étais un gamin espiègle et turbulent. Je chantais et dansais en présence des adultes, sans trop me soucier de leurs réactions. Et je savais surtout imiter les grandes personnes.
A tel point que l'un de mes oncles maternels me surnommait « le lutin » », avait confiait récemment Mohamed Bastaoui dans les colonnes de Libé.
Deux mois plus tard, « le lutin » qui se dit profondément timide, recevait ce soir-là les hommages du Festival, devant des personnalités du monde des arts et des médias. Un moment riche d’émotions, dans un Palais des congrès conquis, pour celui qui devint acteur professionnel en 1987. Et qui, malgré les difficultés de la profession, est resté attaché à un art qui lui colla dans la peau depuis son jeune âge.
« J'ai toujours aimé le théâtre, avec la souffrance qu'il provoque et le plaisir qu'il procure.
J'ai accumulé, au fil des années, une certaine expérience, mais je me sens loin d'avoir réalisé toutes mes aspirations. (En effet), j'aimerais pouvoir incarner un jour le personnage d'Ibn Toumert, le fondateur de la dynastie des Almohades ».
Tel a toujours été le souhait du comédien. Un rêve que tout le monde attend de voir se réaliser tant il est vrai qu’on n’a pas encore fini d’apprécier le talent de ce monstre sacré.
« Pour moi, si quelqu'un affirme que sa carrière est accomplie et que la boucle est bouclée, comme on dit, c'est comme s'il se faisait enterrer de son vivant ».
On n’en doute pas.
Filmographie sélective
1997 : Les Trésors de l'Atlas (Kounouz al Atlas) de Mohamed Abbazi
1998 : Adieu Forain (Bye Bye Souirti) de Daoud Aoulad Syad
2000 : Soif de Saâd Chraïbi
2001 : Tayf Nizar de Kamal Eddine Benabid
2002 : Et Apres de Mohamed Ismail
2003 : Jawhara de Saad Chraibi
Mille Mois de Faouzi Bensaïdi
2004 : Tarfaya de Daoud Aoulad Syad
2006: www: What a Wonderful World de Faouzi Bensaïdi
A Casablanca les anges ne volent pas de Mohamed El Asli
2007 : Deux femmes sur la route de Farida Bourquia
2008 : L’enfant Cheikh de Hamid Bennani
2009 : Des l’aube de Jilali Ferhati
2010 : Les mains rudes de Mohamed El Asli
Mémoire d’Argile (Dakirat Attine) de Abdelmajid R’chich
2011 : Sotto voce de Kamal Kamal.
Les Mains Rudes (Ayadi Khachina) de Mohammed Asli.
Bio Express
Après “Le théâtre d’aujourd’hui”, Mohamed Bastaoui fonde la troupe “Le théâtre du Soleil”, en compagnie de nombreux autres artistes, parmi lesquels le comédien Mohammed Khouyi avec qui il interprète de nombreuses œuvres au théâtre, au cinéma et à la télévision.
La présence remarquable de Mohamed Bastaoui sur scène, reconnue tant par les critiques que par le grand public, attire également l’attention des réalisateurs de cinéma. Le comédien commence alors une carrière dans le 7e art, en particulier avec Mohammed Abbazi dans le film Les trésors de l’atlas (1997).
Puis il donne la réplique à Hassan Essakalli dans adieu forain (1998) de Daoud Aoulad Syad, film qui remporte le Prix de la meilleure Première Œuvre au Festival du film arabe de Paris. La prestation de Mohamed Bastaoui lui vaut également, dans ce même festival, une nomination pour le Prix de la meilleure interprétation masculine, confirmant ainsi qu’il joue désormais dans la cour des grands (le Prix est revenu au grand comédien égyptien Ahmed Zaki).
La carrière cinématographique de Mohamed Bastaoui commence au moment même où la production cinématographique marocaine enregistre une progression constante, et ce, notamment, au début des années 2000.
Outre sa présence dans le cinéma marocain, Mohamed Bastaoui joue dans plusieurs films étrangers tournés au Maroc. Il impressionne aussi la scène artistique marocaine par ses prestations dans des films pour la télévision qui connaissent un grand succès auprès des critiques et du grand public.
En 2000, Mohamed Bastaoui est honoré par le Festival du cinéma africain de Khouribga, le plus ancien des festivals de cinéma du Maroc et l’un des plus grands événements dédiés au cinéma africain.
PAR FFIM