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Une aventure commencée en 1984 à l'initiative de celui qui est toujours le directeur du festival, l'Autrichien Karl Regensburger, et du danseur-chorégraphe brésilien Ismael Ivo.
"En 1984, Ismaël Ivo et moi nous avons commencé avec 30 workshops et personne n'y croyait. Aujourd'hui, nous en sommes à 215 workshops, plus de 100 spectacles, 60 productions et, un aspect moins visible du Festival, 30 compagnies en résidence, ce qui constitue l'humus même de la manifestation. Nous jouons dans 14 théâtres et 42 studios. Nous avons accueilli 110.000 spectateurs en 2012, nous en attendons 120.000 cette année", a souligné Karl Regensburger dans un entretien à l'AFP.
"Après la 1e édition, la mayonnaise a rapidement pris, la participation de la danseuse-chorégraphe française Karine Saporta (ndlr: âgée de 63 ans, la Grenobloise dirige aujourd'hui la compagnie qui porte son nom) ayant ensuite été décisive", a-t-il indiqué. "Tout ce qui compte dans la danse contemporaine, ou à peu près, est venu à Vienne. Et, au cours des dernières années, ImPulsTanz est devenu moins conceptuel, le temps est fini où la virtuosité était telle qu'elle rendait parfois les spectateurs malades. Ils voient aujourd'hui plus de danse pure".
"Cependant, pour l'avenir, il nous faudra sans doute réduire la voilure, en raison des restrictions budgétaires imposées par la classe politique dans le domaine de la culture. C'est une politique à courte vue, à croire qu'enlever du plaisir au spectateur est devenu un critère! Il y a une véritable méconnaissance et une incompréhension à l'égard de l'engouement du public pour la danse contemporaine", a estimé Karl Regensburger.
Ainsi, il déplore que la ville de Vienne ait réduit sa subvention jusqu'en 2015 de 2 à 1,85 million d'euros par an.