-
Une rencontre met en avant la contribution du Père José María Lerchundi à l’histoire de Tanger
-
Soirée artistique à Tétouan en commémoration du 81ème anniversaire du Manifeste de l'Indépendance
-
Signature d’un partenariat pour la valorisation du patrimoine culturel immatériel
-
Des académiciens et experts saluent les acquis majeurs en faveur de l'amazigh
Said Taghmaoui, dont on a apprécié le talent dans de nombreuses productions, a reçu son Etoile d’or, mardi dernier, au Palais des Congrès, des mains du cinéaste et producteur Omar Jaoual.
Emu et fier de cet honneur, l’acteur a déclaré que cet hommage était aussi celui “tous les jeunes marocains et immigrés qui rêvent et se battent pour un avenir meilleur”.
Un hommage pas comme les autres, puisque ce soir-là, le Festival rendait hommage non seulement à une vedette internationale du cinéma mondial mais aussi à acteur au parcours singulier et fier des origines marocaines de ses parents.
Saïd Taghmaoui entame une carrière de boxeur avant d’être révélé en 1994 par le film de Mathieu Kassovitz, “La haine”, qui remporte le Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1995, le Félix d’or au Festival de Berlin et trois Césars.
Après avoir reçu une nomination au César du meilleur espoir masculin pour son interprétation d’un jeune voyou de banlieue dans ce film, Saïd Taghmaoui est à l’affiche de “Héroines” de Gérard Krawczyck (1996) et “Go for gold!” de Lucian Segura (1996).
Désireux de ne pas se laisser enfermer dans un genre, il part en Italie et tourne dans plusieurs longs métrages avant de revenir en France où il se distingue dans plusieurs productions.
Tout en continuant une carrière internationale, Saïd Taghmaoui joue également au théâtre dans “22-34”, une pièce de Xavier Durringer présentée en Italie, au Maroc et au théâtre de la Goutte d’Or à Paris dans une mise en scène de l’auteur. Il participe aussi à différents courts métrages, téléfilms et séries télévisées. Il vient de tourner dans le film “Linear” de Anton Corbijn qui accompagne le nouvel album de U2, “No Line on the horizon”.