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Le Festival de l'AFI démarre aujourd’hui jeudi avec une sélection des films les plus marquants du moment présentée au coeur d'Hollywood, à l'heure où la course aux prestigieuses statuettes dorées s'accélère.
Il estime aussi que l'événement, qui dure huit jours, se tient "au moment parfait": au mois de novembre, les films "ont encore le temps d'être vus" avant le vote pour sélectionner les finalistes, sans avoir le temps de lasser les membres de l'Académie des arts et sciences du cinéma, qui décernent les Oscars.
L'AFI "est important parce qu'il n'y a pas encore de film en tête de la compétition cette année", renchérit Tom Nunan, producteur et enseignant à UCLA School of Theatre, film and television.
Cette année, la cérémonie des Oscars aura lieu le 28 février et la sélection des finalistes sera annoncée à la mi-janvier.
"C'est vraiment excitant de faire partie de cette conversation et de donner l'occasion à certains membres de l'Académie de voir des films qu'ils ne verraient sinon peut-être pas", renchérit Jacqueline Lyanga, directrice du Festival, rapporte l’AFP.
L'an passé, "Still Alice", "Selma", "American Sniper" ou "Foxcatcher" avaient fait fureur à l'AFI Fest. Des films qui ont ensuite été finalistes et ont parfois décroché des statuettes.
Les années précédentes, d'autres films avaient été projetés à l'AFI avant de décrocher des Oscars: "Happiness therapy" (2012), "Lincoln" (2012), "Fighter" (2010), pour n'en citer que quelques-uns.
Cette année, la 29ème édition du Festival de l'AFI s'ouvre avec en première mondiale l'un des films les plus attendus de l'année, "Vue sur mer", la dernière réalisation d'Angelina Jolie, avec son mari Brad Pitt.
"Ce sont deux des plus grandes stars" du moment, "ils ont fait le film pendant leur lune de miel, ce qui est terriblement romantique", commente Jacqueline Lyanga.
D'après Tom O'Neil, après la déception causée par "Invincible", le précédent film d'Angelina Jolie sorti en 2014, "Vue sur mer" "a besoin de l'AFI pour être pris au sérieux".
Seront aussi projetés en avant-première "Concussion", avec Will Smith, sur le scandale des traumatismes crâniens dans le football américain, ainsi que "The Big Short: le casse du siècle", produit et joué par Brad Pitt.
Avec à l'affiche Ryan Gosling, Christian Bale, Steve Carell, entre autres, "c'est vraiment un ensemble d'acteurs formidables et une superbe histoire sur la crise financière, si dévastatrice pour tant de gens", poursuit Mme Lyanga.
Certains films déjà montrés dans d'autres festivals sont également au calendrier de l'AFI. C'est le cas de "Carol", avec Rooney Mara et Cate Blanchett, qui a triomphé à Cannes au printemps et fait partie des favoris pour les Oscars du meilleur film ou des meilleures actrices.
"Spotlight" et "Room", qui sortent vendredi aux Etats-Unis, ou encore "Seul sur Mars" et "Steve Jobs", partent aussi avec une longueur d'avance après avoir été plébiscités dans de récents festivals.
Très attendus mais encore inédits, "Joy", avec le duo à succès Jennifer Lawrence - Bradley Cooper, "The Revenant", du lauréat de l'an dernier Alejandro Gonzalez Inarritu, ou encore "Les huit salopards", de Quentin Tarantino, joueront la carte de la dernière minute pour tenter de séduire la toute puissante Académie.
L'AFI Fest est aussi une plateforme importante pour les prétendants à l'Oscar du meilleur film étranger.
Cette année, dix longs-métrages sur les quelque 80 pays représentés y seront projetés, dont deux des favoris: "Le fils de Saul", qui représente la Hongrie, et "Mustang", qui porte les couleurs de la France même s'il est tourné en turc.