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Selon les projections de l’institution financière internationale, publiées dans sa mise à jour des perspectives de l'économie mondiale, l’inflation devrait ressortir en légère hausse, passant de 2,2% cette année à 2,5% l’année prochaine.
D’après le document, qui anticipe un solde du compte courant à -2,6% en 2024 et à -2,9% en 2025, le taux de chômage devrait parallèlement atteindre 12% au cours de cette année avant de reculer à 11,5% en 2025.
A l’échelle mondiale, en dépit des relèvements considérables de taux par les banques centrales pour rétablir la stabilité des prix, l’économie mondiale a fait preuve d’une résilience étonnante, analyse le FMI.
D’après les dernières projections de croissance des perspectives de l’économie mondiale, la croissance mondiale se maintiendra à 3,2 % en 2024 et 2025, soit le même rythme qu’en 2023.
« La reprise est stable mais lente et varie selon les régions », note cependant l’institution de Bretton Woods estimant que la croissance mondiale devrait s’établir à 3,1% d’ici 5 ans, le niveau le plus faible enregistré depuis plusieurs décennies.
Selon le rapport, rendu public à l’occasion des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington, « la légère accélération dans les pays avancés (où la croissance devrait passer de 1,7 % en 2024 à 1,8 % en 2025) sera neutralisée par une légère décélération dans les pays émergents et les pays en développement (4,2 % en 2024 et 2025) ».
Qu’à cela ne tienne, le FMI projette une croissance de 3,1 % d’ici 5 ans, le niveau le plus faible enregistré depuis plusieurs décennies.
En ce qui concerne l’inflation mondiale, l’organisme international prévoit qu’elle recule régulièrement de 6,8 % en 2023 à 5,9 % en 2024, puis à 4,5 % en 2025.
De l’avis de l’institution, «les pays avancés retrouveront leur niveau cible plus rapidement que les pays émergents et les pays en développement. Globalement, l’inflation hors énergie et alimentation devrait ralentir plus progressivement ».
Le FMI explique la résilience de la croissance et l’accélération de la désinflation «par l’évolution favorable de l’offre, notamment la dissipation des chocs sur les prix de l’énergie et le rebond marqué de l’offre de main-d’œuvre soutenu par des flux d’immigration importants dans de nombreux pays avancés», souligne-t-il dans son rapport.
Alain Bouithy