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Journée culturelle bissau-guinéenne au Théâtre Mohammed V : Bonnes performances du groupe «Netos de Bandim» et de l'artiste musicien Binham Quimor
marqué cette manifestation culturelle depuis
son lancement.
« Je n’ai rien fait pour le cinéma, on me dit ce que j’ai à faire, on crie « on tourne », puis coupez … et c’est fini », dit-elle doucement. Le public n’en est que davantage convaincu par sa modestie. Rawya a été accueillie par une standing ovation. La reconnaissance du FIFT est bel et bien assurée. Fatima Harrandi, de son vrai nom, est reconnaissante à son tour. Et pour boucler la boucle, ce sera la diva Amal Ayouch qui remettra le trophée de ce grand hommage.
Le public passera en revue son parcours dans une brève vidéo. En effet, celle qui se distingue par son pouvoir à camper, mais aussi à réussir différents rôles, avait fait sa première apparition publique dans le film "Les trésors de l'Atlas", puis elle a confirmé dans le long-métrage "Du paradis à l'enfer", "L'histoire d'une rose" et "Soif". Après avoir remporté beaucoup de prix, elle a aussi convaincu les cinéastes et réalisateurs de la nouvelle génération. Elle s’est ainsi démarquée par son talent dans des films comme "Saga", "Pillow of secrets", "Rock the Casbah", "Les yeux secs, "Wake up Morocco", "L'amante du rif", "Casanegra", "Zero", "Andromane", "Karian Bollywood", "A mile in my shoes", "Formatage", "Au bout de l'espoir", "La cité des hiboux".
Elle a également joué pour des producteurs et réalisateurs étrangers, dont le très célèbre Claude Lelouche dans "Mesdames et messieurs" et "Des hommes et des Dieux" de Xavier Beauvois et où elle a donné la réplique à Lambert Wilson, "Les djins" de Hugues Martin, "Le physicien", "La tente rouge" et "Aladdin"… Ceci dit, cette grande figure du cinéma n’a jamais oublié son amour d’antan : le théâtre.
La soirée s’est également distinguée par un hommage aux fils de Zagora. Un geste de reconnaissance envers ses oiseaux migrateurs dans le ciel du cinéma national et international. La 12ème édition est celle des retrouvailles. C’est le cas de Kamal Moumad, l’acteur international, a insisté à faire monter son père sur scène pour annoncer au monde entier : “Voilà à qui revient le mérite de ce que je suis actuellement”. Hassan Bajja, directeur de production, qui s’est rappellé ses films avec de grands réalisateurs et acteurs ayant tourné à Ouarzazate.
Et enfin, Mohamed Nesrat, cinéaste. En 1982, il étudie la littérature anglaise et après des années de travail avec de grands cinéastes tels Ridley Scott, Gilles McKennon, il s’aventure dans la recherche de son propre style. Il réalise en 2001 son premier court-métrage «Funny day in the desert››. Il promet de revenir l’année prochaine avec de nouveaux films.
Soirée mémorable. Le président du jury Abdelaziz Makhyoun déclare ouverte cette 12ème édition, et les cinéphiles et férus du 7ème art retouvent le grand écran avec le film d’ouverture : « Les larmes de Satan » du réalisateur marocain Hicham Jbari.