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Cette rencontre a été une occasion de remémorer les circonstances de la naissance du cinéma algérien qui a pris très vite son essor après l'indépendance du pays.
L'Algérie comptait plus de 400 salles de cinéma, ce qui prouve l'engouement des Algériens ont indiqué ces critiques, ajoutant que les premières fictions nationales traitaient du colonialisme et du mouvement de libération et mettaient à nu de manière réaliste et objective les différentes formes de spoliation, d'expropriation et de déportation massive auxquelles faisaient face les citoyens algériens. Le cinéma algérien a connu une période de gloire dans les années 70 et 80 avec la sortie de plusieurs films nationaux mais d'autres à tendances sociales traitent de la condition des femmes "Leïla et les autres" de Sid Ali Mazif, de l'immigration « Ali au pays des mirages » d'Ahmed Rachedi et de l'enfance, « Les Enfants du vent » de Brahim Tsaki.
Une apogée qui s'est vite éteinte avec le terrorisme des années 90, une période que l'on qualifie de décennie noire ayant conduit à la fuite de la plupart de cinéastes algériens et partant à mettre un terme à son essor au niveau local, régional et international, ont-ils relevé.
Le printemps du cinéma algérien a eu lieu au début des années 2000 avec plusieurs productions nationales qui se sont succédé notamment "La maison des retraités" de Mohamed Mouzahim, "Harragas" de Merzag Alouch et "Yema" de Djamila Sahraoui qui défend les couleurs de l'Algérie au 19ème édition du FICM.