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"L'édition de cette année a enregistré le succès souhaité et l'avenir du festival est très prometteur", a affirmé M. Hosni dans une déclaration à la MAP en marge du festival qui s'est déroulé du 7 au 13 novembre, faisant savoir que de plus en plus de distributeurs de films au Québec et au Canada commencent à afficher un grand intérêt pour le cinéma marocain afin de s'adjuger la distribution des œuvres cinématographiques marocaines à travers le pays.
Rappelant que le FFMM se veut une vitrine qui a pour ambition de faire découvrir au public du Québec en particulier, et du Canada en général, la richesse et la diversité du cinéma marocain, M. Hosni a soutenu que malgré son jeune âge, le festival essaie avec ses moyens quoique "limités" de jeter des passerelles de dialogue et d'échange entre un public avide de l'art cinématographique et les nouveaux talents d'un cinéma marocain énergétique qui traitent de plus en plus des thèmes ancrés dans une réalité locale, mais qui restent universels.
"Outre le fait qu'il constitue une occasion pour la promotion de la diversité culturelle marocaine, le FFMM est une vitrine unique en Amérique du Nord pour faire découvrir un cinéma marocain en plein essor", a-t-il ajouté.
Dans ce sens, M. Hosni a déclaré que la programmation de cette 2ème édition a permis de satisfaire tous les goûts, se réjouissant de l'affluence du grand public qui a répondu présent.
"Toutes les impressions du public approché lors de la projection des films convergent vers un sentiment de satisfaction du niveau atteint par le cinéma marocain, notamment grâce à de jeunes réalisateurs qui ont su se faire une place sur la scène nationale, arabe, africaine et mondiale", a-t-il poursuivi.
M. Hosni a, par ailleurs, fait remarquer que la stratégie des organisateurs du festival est de reproduire au Québec, voire au Canada, la même dynamique que connaît l'Europe à travers des co-productions maghrébines et européennes et le brassage des acteurs et des réalisateurs issus des deux rives de la Méditerranée.