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L’économie des régions du Sud est “peu diversifiée” et reste “fortement dépendante” de deux secteurs, à savoir l’administration publique et la pêche, souligne la note présentée, mercredi, devant S.M le Roi Mohammed VI.
L’administration publique contribue à 36% du produit intérieur brut (PIB) et 27% des emplois posant une question de soutenabilité budgétaire territoriale, tandis que la pêche participe avec 17% du PIB et 35% des emplois, ajoute la même source.
En outre, le PIB régional est de l’ordre de 20 milliards de dirhams, soit un PIBR par habitant de 21.400 MAD contre 19.800 MAD au niveau national, se classant ainsi à la quatrième place.
Les régions du Sud ont connu une action publique importante pour le développement du territoire, accélérée par la création de l’Agence de développement des provinces du Sud.
En effet, les investissements publics dans ces régions sont très importants et sont classés en troisième position en termes d’investissements par habitant. Le territoire est également classé parmi les trois premiers en termes d’infrastructures et d’équipement.
Par ailleurs, les entreprises bénéficient de l’exonération fiscale de l’impôt sur les sociétés, de la taxe sur la valeur ajoutée (sauf sur les intrants) et de taxes locales. Ces dispositions incitatives mises en place pour encourager les investissements n’ont pas atteint leurs objectifs et induisent parfois des comportements contre-productifs, note le CESE.