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Dans une déclaration présidentielle préparée par le Maroc, l'Organe exécutif de l'ONU a demandé "de nouveau aux Etats du Sahel, de l'Afrique de l'Ouest et du Maghreb d'intensifier la coopération et la coordination interrégionales dans l'optique de mettre au point des stratégies non exclusives et efficaces pour mener une lutte globale et intégrée contre les activités des groupes terroristes, prévenir la prolifération de toutes les armes et lutter contre la criminalité transnationale organisée dans la région du Sahel, y compris les activités illicites comme le trafic de drogues, et les liens de plus en plus étroits qu'elle a parfois avec le terrorisme".
Le Conseil a salué à cet égard la "tenue, à Rabat les 13 et 14 novembre 2013, de la deuxième Conférence ministérielle régionale sur la sécurité des frontières entre les Etats du Sahel et du Maghreb et prend note des conclusions qui en sont issues", souligne la déclaration adoptée à l'issue d'un débat des Quinze sur la situation au Sahel.
Tout en réaffirmant son ferme attachement à la souveraineté, l'intégrité territoriale, l'indépendance politique et l'unité des pays de la région du Sahel, le Conseil de sécurité déclare de "nouveau qu'il reste préoccupé par la situation alarmante qui règne dans la région du Sahel et réaffirme sa volonté de trouver une solution aux problèmes complexes d'ordre sécuritaire et politique de la région".
Il a fermement condamné, dans ce sens, les attentats terroristes qui y ont été récemment perpétrés ainsi que les atteintes aux droits de l'Homme et les violences sur les civils, notamment les femmes et les enfants, qui sont commises dans la région par des groupes terroristes ou d'autres groupes extrémistes".
Le Conseil qui considère, par ailleurs, les sanctions comme un outil important de la lutte antiterroriste et insiste sur l'importance de la mise en œuvre rapide et effective des résolutions pertinentes, a salué, à ce propos l'initiative prise par le Comité des sanctions contre Al-Qaïda de "prendre contact avec les Etats du Sahel, du Maghreb et des régions voisines afin de réfléchir aux moyens qui permettraient de mettre le régime des sanctions au service des Etats touchés et renforcer la contribution de ceux-ci, afin d'intégrer ces mesures aux dispositions prises aux niveaux national et régional pour lutter contre la menace d'Al-Qaïda dans la région".