-
Tanger : L’OADA organise un forum sur l’attraction des investisseurs et le financement entrepreneurial
-
Secteur manufacturier : L'activité maintient une dynamique positive à fin 2024
-
Maroc : la BEI accélère son soutien avec 500 M€ de financements en 2024
-
Plus de 3,27 MMDH pour l'extension de l’aéroport Tanger Ibn Batouta
-
Tanger-Tétouan-Al Hoceima : Les femmes sont à la tête de 10,9% des établissements économiques

Intervenant lors d'une rencontre de communication organisée par la Chambre française de commerce et d'industrie du Maroc, M. Benamor a indiqué que cette loi, qui est en phase avec ce qui se passe à l'échelle internationale dans ce domaine, confère au Conseil l'entière responsabilité en ce qui concerne les questions de concurrence et fait de lui un organisme indépendant jouissant d'un droit décisionnel et d'auto-renvoi et de l'autorité d'initier des enquêtes. Des pouvoirs, a-t-il expliqué, qui lui donnent le plein droit de prendre des décisions concernant toutes les questions relatives à la réglementation de la concurrence, en vue d'assurer l'équité, la transparence et la concurrence loyale de l'économie nationale.
M. Benamor a de même souligné que la nouvelle loi, ainsi que la loi sur "la liberté des prix et de la concurrence" contribueront indubitablement à la consolidation des règles de la libre concurrence, ce qui va se refléter positivement sur le consommateur et le comportement des acteurs économiques, comme il stimulera la compétitivité du tissu économique national et le climat des affaires.
Dès lors, le pari aujourd'hui est la capacité du Conseil à contrôler la dynamique du marché, à faire prévaloir l'éthique de la concurrence loyale et à réduire les cas de non-respect des conditions de cette concurrence, en partant d'une analyse détaillée de la réalité de la concurrence sur le marché national et du contrôle des pratiques illégales de la concentration économique et de monopole, soutient le président du Conseil de la concurrence.
Compte tenu des pouvoirs qui lui sont conférés, relève M. Benamor, le Conseil œuvrera à la lutte contre la violation des règles de pratiques concurrentielles et les abus de positions dominantes, des actions qui peuvent être émises aussi bien par les entreprises privées que par celles publiques à vocation commerciale. Le Conseil incitera également les entrepreneurs et les pouvoirs publics à éviter de recourir à des pratiques anticoncurrentielles, comme il poussera l'Etat à respecter les règles de concurrence, a-t-il dit.
Et de faire connaître que depuis sa création, le Conseil a mené des activités de sensibilisation pour la diffusion de la culture de la concurrence, à travers l'organisation de séminaires et de conférences, en plus de l'achèvement des études sectorielles et des demandes d'avis demandées par le gouvernement, les commissions parlementaires, les associations de défense des consommateurs, le système judiciaire, les organisations et les Chambres professionnelles.