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Sa dernière session organisée récemment est allée, en toute logique, dans ce sens. Puisqu'elle a été consacrée à l'examen de nombre de projets portant sur la modification du règlement intérieur, sur le changement du règlement intérieur en rapport avec les sous-comités du CA et sur le règlement intérieur régissant les comités régionaux.
Pour Abdelmoula Abdelmoumni, président du Conseil administratif de la MGPAP, cette session a été importante dans la mesure où elle a permis de débattre et d'échanger les points de vue sur une batterie de mesures et une série de projets susceptibles de servir les intérêts de milliers de personnes affiliées et des ayant droits, notamment des veuves, des orphelins et des personnes à besoins spécifiques.
C'était également une occasion, a-t-il poursuivi, de jeter la lumière sur l'état de santé financière de la Mutuelle qui connaît un déficit budgétaire énorme résultant de la mauvaise gestion de cette instance, et ce depuis 2002. Une situation financière inquiétante qui risque de compromettre tous les efforts déployés et nécessaires pour assurer la qualité de ses services et prestations et qui a été révélée par les résultats préliminaires d'une étude actuarielle menée au sein de la Mutuelle.
De cette étude qui tire la sonnette d'alarme sur nombre de dysfonctionnements à plusieurs niveaux et sur un énorme déficit budgétaire, il ressort que " 56 % des ressources financières de la MGPAP sont absorbées par le budget de la gestion ". Pour surmonter toutes ces difficultés en vue de garantir la continuité de l'institution, la qualité de ses services, et assurer son rôle dont la couverture sanitaire, les services sociaux, les régimes de retraite, Abdelmoula Abdelmoumni a appelé à traiter sérieusement et avec fermeté cette situation " critique ". La MGPAP sera confrontée " très prochainement " à " une situation critique ", notamment dans le secteur complémentaire où le déficit est estimé actuellement à 26 millions de dirhams. Ce déficit, a-t-il souligné, pourrait croître si aucune mesure n'était prise pour remédier à cette situation, qui intervient au moment où le nombre des personnes actives diminue alors que le pourcentage des retraités augmente.
Il a, en outre, relevé que l'étude a révélé que les dépenses de la MGPAP sont supérieures à ses revenus, à cause notamment de l'augmentation des coûts des médicaments et des médicaments payés.