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Son adoption est une victoire d’envergure pour Barack Obama, qui a été réélu en novembre après avoir promis de s’attaquer au déficit budgétaire en relevant les impôts sur les plus hauts revenus. Le camp républicain a, quant à lui, été contraint de donner son aval à un alourdissement de la fiscalité contraire à son credo.
L’accord a en outre démontré que la Maison Blanche était en mesure, pour le moment au moins, de sortir de l’impasse politique pour préserver une activité économique qui se remet à peine de sa plus grave crise depuis la grande dépression de 1929. La bataille budgétaire qui faisait rage depuis plusieurs mois n’a épargné ni les contribuables, ni les entreprises, ni les marchés financiers. A l’annonce du vote de la Chambre des représentants, les Bourses asiatiques ont atteint des niveaux sans précédent depuis cinq mois et les Bourses européennes leur ont emboîté le pas en ouvrant en forte hausse mercredi matin.
Wall Street devrait à son tour ouvrir en hausse sensible, après avoir déjà monté lundi dans l’espoir d’un compromis.
L’accord permet certes d’écarter le spectre des 600 milliards de dollars de coupes budgétaires et de hausses d’impôts qui risquaient d’entrer automatiquement en vigueur, mais laisse entière la question du plafond de la dette, qui devrait donner lieu à une nouvelle passe d’armes dans les mois qui viennent.
Le président, qui devrait rapidement ratifier le texte, a salué le compromis mais a souhaité que les négociations sur le sujet soient «un peu moins dramatiques». La Chambre des représentants, où les républicains sont majoritaires, s’est prononcée par 257 voix (contre 167) en faveur de cet accord qui prévoit notamment de réserver la hausse de l’impôt sur le revenu aux ménages qui gagnent plus de 450.000 dollars par an.
Il élargit l’assurance chômage de longue durée à deux millions de personnes pendant une année, tandis que la réduction de 109 milliards de dollars du budget de la défense et de projets de politique intérieure, qui devait prendre effet mardi, est repoussée de deux mois.