-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Une cinquantaine de syndicalistes-enseignant(e)s de pays francophones du Sud et du Nord ont abordé cette thématique sous l’angle de l’éducation, tout en tenant compte des conclusions du Sommet de Rio+20 qui s’est tenu au Brésil, en juin dernier.
Pour les membres du CSFEF, il s’agissait de réfléchir ensemble et de développer un concept qui permettra d’interpeler le Sommet de la Francophonie. La déclaration adoptée au terme de la Rencontre sera transmise à tous les gouvernements par les organisations syndicales.
La Rencontre a réaffirmé le droit à l’éducation pour tous, en reconnaissant l’importance d’un accès universel à un enseignement de qualité à tous les niveaux, comme condition essentielle du développement durable.
La Déclaration finale de cette 13ème Rencontre exprime la préoccupation réelle du CSFEF devant les engagements du Sommet de Rio+20 en matière d’éducation. Elle insiste sur l’importance d’un accès à l’enseignement au-delà du primaire, en dotant notamment les systèmes éducatifs de moyens pour mieux préparer les élèves à promouvoir le développement durable en se basant sur l’amélioration de la formation des enseignants, la mise en place de programmes scolaires abordant la durabilité et de programmes de formation à des emplois « verts ».
Le milieu extrascolaire doit aussi être capable de sensibiliser les jeunes au développement durable.
Dans son discours lors de l’ouverture de la rencontre, la représentante de l’IE, Agnès Bréda, a souligné que « seul un changement de société peut répondre à ces immenses défis. Ce changement ne pourra se faire qu’avec l’implication des générations futures et cela passe forcément par l’éducation et la formation. Le stade de la sensibilisation est dépassé. Il faut à présent intégrer cette approche environnementale aux parcours scolaires et universitaires et en faire un véritable axe professionnel. »
Cette 13ème Rencontre, qui vient de se tenir à un moment où de multiples crises secouent le monde, en particulier l’Afrique, a adopté trois autres déclarations pour dénoncer la situation actuelle de l’éducation au Nord du Mali, à l’Est de la République démocratique du Congo, en Tunisie et celle des enfants qui en sont victimes.
Le thème du prochain Haut Sommet de Kinshasa est à lui seul un enjeu pour le continent africain. Plus de 50 ans après les indépendances, les pays d’Afrique sont loin d’avoir atteint le développement politique, économique et social espéré. Il appartient donc au Comité syndical francophone et aux acteurs de la société civile de faire en sorte que ce Sommet soit porteur de la révolution démocratique et sociale dont l’Afrique a besoin.