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D’importantes questions d’ordre socioéconomique soulevées par le Groupe socialiste-Opposition ittihadie
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Zineb El Adaoui présente un exposé devant les deux Chambres du Parlement sur les activités de la Cour des comptes au titre de 2023-2024
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Conférence à Rabat sur la lutte contre le terrorisme et la sécurité maritime le long des côtes atlantiques africaines
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Le Maroc participe à Genève au er Congrès mondial sur les disparitions forcées
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Participation du Maroc à la 49ème session ordinaire du COREP en perspective du Sommet de l’UA
Le Conseil note par ailleurs, avec satisfaction la nette amélioration du taux de participation et considère ce fait comme un indicateur marquant l’intérêt porté par les citoyens au processus de réformes politiques et institutionnelles entamé par le pays.
Quant aux irrégularité observées, elles sont, selon le rapport, statistiquement peu fréquentes. Certaines font légion dans toutes les campagnes électorales comme la distribution de dons et de libéralités. Seulement, il a été observé la part relativement importante des dons en nature (45,42%) par rapport aux dons en numéraire . La fréquence des actes de distribution confirme la forte corrélation entre la pauvreté-vulnérabilité socioéconomique et la forte disposition d’une certaine frange de l’électorat à recevoir des dons en vue de changer leur décision de vote. Cette corrélation rejoint celle relative à l’interdépendance des droits fondamentaux et l’impact des déficits d’accès aux droits économiques, sociaux et culturels sur le libre exercice de vote comme droit politique. Une autre remarque non moins pertinente a trait au vote par procuration qui a par ailleurs prêté flanc à critique. Il ressort ainsi des conclusions du Conseil que sur 847 bureaux de vote observés, ce mécanisme a été utilisé seulement deux fois. Ce qui incite à réfléchir sur d’autres procédés alternatifs à même de faciliter la participation des Marocains résidant à l’étranger comme le vote électronique ou par correspondance. Nombre d’entre eux ayant choisi de ne pas participer aux élections. En attendant l’élaboration de son rapport final, le CNDH tient à rappeler les recommandations contenues dans les rapports précédent du Conseil consultatif des droits de l’Homme en 2007 et 2009 et du CNDH en 2011. Il s’agit notamment de celles relatives à la facilitation de l’inscription sur les listes électorales, la participation des personnes en situation de nomadisme, la population carcérale non frappée d’incapacité électorale, les personnes hospitalisées, les naturalisés marocains, etc. Le renforcement de la participation et la représentation des femmes et des jeunes ne sont pas en reste au vu des dispositions de la nouvelle Constitution qui ont affirmé le principe de la parité et l’importance de la problématique de la jeunesse marocaine.
Constitutionnalisée et désormais régie par la loi, l’observation nationale et internationale a fait un saut qualitatif. Néanmoins et considérant son expérience et celle de la commission spéciale d’accréditation, le Conseil estime que la loi 30.11 doit être évaluée et éventuellement amendée.