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Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a appelé, mercredi, à une évaluation de l’expérience marocaine dans la gestion des risques liés à la rareté de l’eau afin de trouver des solutions durables pour garantir le droit à l’eau pour tous.
Le CNDH a indiqué, dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’Homme au Maroc pour l'année 2022, que la grave sécheresse qui a caractérisé l’année 2022, a contribué à l’exacerbation d’un stress hydrique sans précédent depuis 40 ans, rendant le problème de l’approvisionnement en eau, l’une des priorités pour l’action publique durant l’année en cours, où la pluviométrie moyenne n’a pas dépassé 199 mm jusqu’à fin mai 2022, soit une baisse de 44% par rapport à 2021.
Le rapport montre également, selon les données officielles disponibles, que cette "situation préoccupante" est due principalement à la baisse importante des ressources en eaux de surface et des nappes phréatiques en raison de la baisse importante des précipitations et des chutes de neige, malgré la présence d'une stratégie urgente pour faire face aux problèmes de stress hydrique depuis décembre de l'année dernière.
La gravité de la pénurie a contraint les pouvoirs publics à adopter des mesures d'urgence sans précédent, à l’instar du recours à la coupure d'eau pour rationaliser sa consommation, suite à la baisse importante du taux de remplissage des barrages, qui n’a pas dépassé les 32,7% en mars 2022, note le CNDH.
A cet effet, le CNDH a proposé quatre voies intégrées et complémentaires comme base pour l'élaboration d'une politique d'eau capable de résister aux menaces qui pèsent sur la sécurité de l'eau au Maroc, à savoir : faire du changement climatique un facteur structurel de la politique de l'eau, explorer les possibilités de renforcer le droit à l'eau en influençant le modèle de consommation domestique et en modifiant la culture de consommation des individus, déterminée par le prix et la valeur, mais aussi, adopter un modèle économique prenant en compte le coût de l'eau dans l'évaluation de la faisabilité des activités économiques, en faisant de la sécurité alimentaire une priorité de la politique de l'eau ainsi que de reconsidérer les mécanismes de gouvernance adoptés au niveau de la planification et de la mise en œuvre pour faire face au stress hydrique et renforcer la capacité des citoyens à accéder au droit à l'eau.